Asmodeus - Phalanx Inferna - 5/6 - par C.
Tracklist :
1 - Intermezzo
2 - Phalanx Inferna
3 - Summon de Horde
4 - Evoking the Beasts in Twilight
5 - The Ascent of my Demise
6 - Forlorn in Distress
7 - Eviscerated in Carcass
8 - Odland
9 - Endarken my Spirit
10 - The Coming of the Storm
11 - Acceding the Throne of Devastation
Après deux démos très reconnues, les autrichiens d?Asmodeus nous livrent un album bien plus violent que les enregistrements précédents. La brutalité est à l??uvre tout au long de l?opus mais Phalanx Inferna se discerne notamment par une très grande homogénéité qui se laisse facilement écouter.
L?intro envoûte instantanément l?auditeur par une série de riffs lents et tranchants, baignés d?une atmosphère lugubre, glaciale, apocalyptique. On sentirai presque le blizzard nous transpercer et on ne peut s?empêcher de penser à l?intro du mythique Storm Of The Light?s Bane de Dissection. Toutefois, l?ambiance se fait ici plus inquiétante, plus sinistre.
Le titre suivant saute à la gorge de l?auditeur. Les riffs et les distorsions décuplent une mélodie martiale et nerveuse. La batterie est extrêmement rapide et présente tout au long des 4minutes avec de nombreux breaks assez impressionnants. Le chant quant à lui est black mais hurlé.
La célérité du troisième titre est tout aussi impressionnante. Les riffs sont fond cependant moins oppressants qu?au morceau précédent. Le batteur martèle ses fûts avec une énergie considérable et la voix varie parfois en grognements sombres et graves.
La quatrième piste arrive, on se croirait en pleine tempête? les mélodies se ressemblent mais celle-ci évoque la puissance des vents et des neiges scandinaves. Le rythme est toujours aussi rapide et les riffs ont ne peux plus glaçants et écorchés.
Toujours sur le même tempo, la disto de la cinquième piste est plus présente et plus opprimante encore. On a tout de même droit à quelques silences dramatiques et à des variations de rythme (enfin !) de part et d?autre du morceau où la mélodie se fait encore plus grave et plus lugubre. Dans ces passage les riffs sont encore plus intenses et le chant plus acéré.
« The Ascend of my Demise » débute avec une série de breaks à la batterie et des accords tranchants. La tempête sonore grandie par l?alacrité du batteur fait bourdonner l?oreille et la voix laisse paraître un semblant d?agonie. Un solo de guitare tragique et poignant conclut le morceau.
La piste suivante est légèrement différente. Le tempo est toujours aussi rapide mais supporte ici des arpèges oppressants et récurrents. Une séries de riffs obstinés dont on se passerait fait également partie de la structure du morceau?
Le titre suivant fait hélas sensation de répétition, bien que la brutalité froide d?Asmodeus batte son plein.
La piste 8 commence sur un tempo plus lent mais la double pédale mitraille puissamment. Le titre est froid et guerrier, le chant est franc. Les riffs sont lourds et appuient une mélodie martiale et glaciale. Une détonation de puissances venues des cieux.
Le titre suivant nous plonges dans des abysses profonds et ténébreux. Les sonorités sont lourdes et sinistre. La batterie est une fois de plus impressionnante de rapidité et de richesse.
On appréciera les riffs finaux très froids et entraînants.
?The Coming of the Storm?, à l?instar des autres titres, témoigne d?une brutalité féroce. Les guitares sont nerveuses, telle une horde de bêtes enragées. Le vocaliste est déchaîné, hurle à pleins poumons.
La dernière piste s?inscrit dans la continuité des morceaux précédents, toujours cette froideur guerrière et cette nervosité? On peut également percevoir des chants graves et caverneux.
Le titre baisse de volume très lentement et laisse place à une piste fantôme de quinze secondes, présentant une sorte de bruissement glauque qui s?amplifie. On se croirait dans une sombre caverne de montagne, peuplée de quelques monstres chimériques? terrifiant?
Ce premier véritable album d?Asmodeus peut être considéré comme une unité. En effet, les différents titres se ressemblent au plus haut point et l?ensemble est très répétitif, ce qui pourrait lasser l?auditeur. Cependant, la production est excellente et le black de nos amis autrichiens est attrayant : de teneur glaçante et brutale, les riffs sont simples et accrocheurs, tranchants et nerveux, la batterie très rapide et impressionnante, le chant black agressif? Une véritable catharsis, purgatoire de haine et de rage infernale... A écouter.
1 - Intermezzo
2 - Phalanx Inferna
3 - Summon de Horde
4 - Evoking the Beasts in Twilight
5 - The Ascent of my Demise
6 - Forlorn in Distress
7 - Eviscerated in Carcass
8 - Odland
9 - Endarken my Spirit
10 - The Coming of the Storm
11 - Acceding the Throne of Devastation
Après deux démos très reconnues, les autrichiens d?Asmodeus nous livrent un album bien plus violent que les enregistrements précédents. La brutalité est à l??uvre tout au long de l?opus mais Phalanx Inferna se discerne notamment par une très grande homogénéité qui se laisse facilement écouter.
L?intro envoûte instantanément l?auditeur par une série de riffs lents et tranchants, baignés d?une atmosphère lugubre, glaciale, apocalyptique. On sentirai presque le blizzard nous transpercer et on ne peut s?empêcher de penser à l?intro du mythique Storm Of The Light?s Bane de Dissection. Toutefois, l?ambiance se fait ici plus inquiétante, plus sinistre.
Le titre suivant saute à la gorge de l?auditeur. Les riffs et les distorsions décuplent une mélodie martiale et nerveuse. La batterie est extrêmement rapide et présente tout au long des 4minutes avec de nombreux breaks assez impressionnants. Le chant quant à lui est black mais hurlé.
La célérité du troisième titre est tout aussi impressionnante. Les riffs sont fond cependant moins oppressants qu?au morceau précédent. Le batteur martèle ses fûts avec une énergie considérable et la voix varie parfois en grognements sombres et graves.
La quatrième piste arrive, on se croirait en pleine tempête? les mélodies se ressemblent mais celle-ci évoque la puissance des vents et des neiges scandinaves. Le rythme est toujours aussi rapide et les riffs ont ne peux plus glaçants et écorchés.
Toujours sur le même tempo, la disto de la cinquième piste est plus présente et plus opprimante encore. On a tout de même droit à quelques silences dramatiques et à des variations de rythme (enfin !) de part et d?autre du morceau où la mélodie se fait encore plus grave et plus lugubre. Dans ces passage les riffs sont encore plus intenses et le chant plus acéré.
« The Ascend of my Demise » débute avec une série de breaks à la batterie et des accords tranchants. La tempête sonore grandie par l?alacrité du batteur fait bourdonner l?oreille et la voix laisse paraître un semblant d?agonie. Un solo de guitare tragique et poignant conclut le morceau.
La piste suivante est légèrement différente. Le tempo est toujours aussi rapide mais supporte ici des arpèges oppressants et récurrents. Une séries de riffs obstinés dont on se passerait fait également partie de la structure du morceau?
Le titre suivant fait hélas sensation de répétition, bien que la brutalité froide d?Asmodeus batte son plein.
La piste 8 commence sur un tempo plus lent mais la double pédale mitraille puissamment. Le titre est froid et guerrier, le chant est franc. Les riffs sont lourds et appuient une mélodie martiale et glaciale. Une détonation de puissances venues des cieux.
Le titre suivant nous plonges dans des abysses profonds et ténébreux. Les sonorités sont lourdes et sinistre. La batterie est une fois de plus impressionnante de rapidité et de richesse.
On appréciera les riffs finaux très froids et entraînants.
?The Coming of the Storm?, à l?instar des autres titres, témoigne d?une brutalité féroce. Les guitares sont nerveuses, telle une horde de bêtes enragées. Le vocaliste est déchaîné, hurle à pleins poumons.
La dernière piste s?inscrit dans la continuité des morceaux précédents, toujours cette froideur guerrière et cette nervosité? On peut également percevoir des chants graves et caverneux.
Le titre baisse de volume très lentement et laisse place à une piste fantôme de quinze secondes, présentant une sorte de bruissement glauque qui s?amplifie. On se croirait dans une sombre caverne de montagne, peuplée de quelques monstres chimériques? terrifiant?
Ce premier véritable album d?Asmodeus peut être considéré comme une unité. En effet, les différents titres se ressemblent au plus haut point et l?ensemble est très répétitif, ce qui pourrait lasser l?auditeur. Cependant, la production est excellente et le black de nos amis autrichiens est attrayant : de teneur glaçante et brutale, les riffs sont simples et accrocheurs, tranchants et nerveux, la batterie très rapide et impressionnante, le chant black agressif? Une véritable catharsis, purgatoire de haine et de rage infernale... A écouter.
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