Ash Borer - Ash Borer - 4.5/6 - par Crapule
Tracklist:
1. Drukne (14:04)
2. Unitled 1 (10:43)
Ash Borer («frêne» en langue de Molière), est un tout jeune combo issu dArcata en Californie, à quelques pas de lOcéan Pacifique, composé de 3 membres.
Leur production pour lheure noffre que 2 titres pour se faire une idée, sur la démo au nom éponyme, mais par ma foi, les premières minutes suffisent à laisser un son, une personnalité, une direction artistique, appuyés par une identité visuelle arborant illustrations noir et blanc façon gravures glauques et étranges.
Pour une première sortie, cest plutôt carré, en symbiose, personnel et décomplexé. Les influences sont clairement à chercher du côté de post hardcore (Cult of Luna en tête) et des formations de black métal underground. Pour la comparaison, cela pourrait se rapprocher des lyonnais de Celeste.
Du coup cela donne un post-black métal (la prochaine grosse tendance selon moi) caractérisé par des alternances de longs passages instrumentaux planants et aériens avec des passages à 200 à lheure, souillés par une voix hurlée assez lointaine.
Un excellent compromis entre plusieurs genres, et au final une musique intelligente, relativement simple et virile, quoique ouverte et qui ne demande quà être appropriée par lauditeur. Le premier morceau Drukne est particulièrement prenant avec ses multiples vagues qui montent en hystérie, soutenues par les vociférations aigues du vocaliste/guitariste «K», puis ce retour au calme aux couleurs de langoisse qui débouche sur une guitare carrément jouissive, planante, poétique. Si on en restait là ça serait déjà pas mal. Mais la musique sexy et spirituelle séclipse à son apogée devant un riff black, et lhystérie reprend de plus belle. Trop bon!
La production nest certes pas irréprochable, mais cest aussi ce côté underground qui donne ce charme certain, et quelque part, cest un peu ce que nous recherchons! Le plus important reste que ces deux chansons sont accrocheuses, dès les premières notes. Aérés et efficaces, les compos vivent par elles-mêmes, virevoltent entre les cieux et la crasse; on en regrette que la démo soit si courte
Vivement les prochaines sorties, et en espérant que Ash Borer continue dans cette lancée.
1. Drukne (14:04)
2. Unitled 1 (10:43)
Ash Borer («frêne» en langue de Molière), est un tout jeune combo issu dArcata en Californie, à quelques pas de lOcéan Pacifique, composé de 3 membres.
Leur production pour lheure noffre que 2 titres pour se faire une idée, sur la démo au nom éponyme, mais par ma foi, les premières minutes suffisent à laisser un son, une personnalité, une direction artistique, appuyés par une identité visuelle arborant illustrations noir et blanc façon gravures glauques et étranges.
Pour une première sortie, cest plutôt carré, en symbiose, personnel et décomplexé. Les influences sont clairement à chercher du côté de post hardcore (Cult of Luna en tête) et des formations de black métal underground. Pour la comparaison, cela pourrait se rapprocher des lyonnais de Celeste.
Du coup cela donne un post-black métal (la prochaine grosse tendance selon moi) caractérisé par des alternances de longs passages instrumentaux planants et aériens avec des passages à 200 à lheure, souillés par une voix hurlée assez lointaine.
Un excellent compromis entre plusieurs genres, et au final une musique intelligente, relativement simple et virile, quoique ouverte et qui ne demande quà être appropriée par lauditeur. Le premier morceau Drukne est particulièrement prenant avec ses multiples vagues qui montent en hystérie, soutenues par les vociférations aigues du vocaliste/guitariste «K», puis ce retour au calme aux couleurs de langoisse qui débouche sur une guitare carrément jouissive, planante, poétique. Si on en restait là ça serait déjà pas mal. Mais la musique sexy et spirituelle séclipse à son apogée devant un riff black, et lhystérie reprend de plus belle. Trop bon!
La production nest certes pas irréprochable, mais cest aussi ce côté underground qui donne ce charme certain, et quelque part, cest un peu ce que nous recherchons! Le plus important reste que ces deux chansons sont accrocheuses, dès les premières notes. Aérés et efficaces, les compos vivent par elles-mêmes, virevoltent entre les cieux et la crasse; on en regrette que la démo soit si courte
Vivement les prochaines sorties, et en espérant que Ash Borer continue dans cette lancée.
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