Siebenburgen - Revelation VI

Siebenburgen - Revelation VI - 4/6 - par Crapule
Siebenburgen  -  Revelation VI
Groupe : Siebenburgen
Album : Revelation VI
Genre :
Année : 0000
Label :
Pays :
Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 4/6
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Groupe : Siebenburgen
Album : Revelation VI
Genre : Vampiric Dark Black Mélodique
Année : 2008
Label : Massacre Records
Pays : Suède
Durée : 56:59


Tracklist:

1 - Awaken
2 - Rebirth Of The Nameless
3 - Infernaliia
4 - Revelation VI
5 - Grimheim
6 - After The Wolf (Do Dead Men Follow)
7 - S.I.N.
8 - The Oaken Throne
9 - The Soulless
10 - Enter Omega (Bonus Track)
11 - In Sanctum
12 - Fire Leaps High
13 - At The End Of Twilight


Après un "Darker Designs & Images" froidement accueilli par le public metal connu pour son exigence sans appel, c'est le split...Et puis non, ça se reforme, ça se recentre, ça change de personnel, et ça retourne en studio pour enregistrer le 6ème album au nom évocateur: "Revelation VI". C'est courant 2008 que la création sort dans les bacs, avec un artwork plutôt sympa, et visiblement une nouvelle choriste tout aussi sympa (qui finalement ne sert pas à grand chose mais faut reconnaitre que c'est toujours cool un bout de viande qui dépasse du corset ou de la jupe fendue en cuir, pas vrai?).
Verdict: mitigé... il n'y a pas de réel défaut caca, mais des clichés qui gâchent fatalement la teneur globale. Exemple, des claviers un peu kitch, quelques légèretés de compositions, et puis cette voix féminine (qui me fait penser à celle d'Annette de Nightwish un peu, mais cela n'engage que moi!) sans surprise aucune bien que claire et talentueuse, et surtout très éparse, ce qui interroge sur son statut de membre à part entière, mais soit!
Toutefois il y a quelques moments qui arrachent bien la gueule (at the end of twilight), des riffs et mélodies qui font mouche (infernaliia); on notera également un morceau instrumental planant et étrangement inquiétant, et surtout, une chanson au rythme plutôt lent, très dark, (oaken throne), particulièrement réussie dans sa construction et son interprétation. On retient aussi la voix démoniaque du leader Marcus Elhin, qui a cette rare faculté de rester intelligible en toute circonstance.

Pour conclure, un cd qui se laisse écouter sans problème, d'autant qu'il est bon d'avoir au moins un album des suédois chez soit, ne serait-ce que pour saluer leur intégrité et leur talent, mais qui, je pense, ne traversera probablement pas les âges et les générations...
Nb: quelques temps après la sortie de Revelation VI, Siebenbürgen annonçait sur son myspace officiel le split définitif.

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