Antimatter - Leaving Eden - 5.5/6 - par Crapule
Tracklist:
1 - Redemption
2 - Another Face In A Window
3 - Ghosts
4 - The Freak Show
5 - Landlocked
6 - Conspire
7 - Leaving Eden
8 - The Immaculate Misconception
9 - Fighting For A Lost Cause
Lorsque Duncan Patterson quittait Anathema pour se consacrer à un projet plus intimiste, c'est en la personne du multi-instrumentiste Mick Moss qu'il trouve le partenaire idéal, et forme Antimatter. Le succès est immédiat, même si cela semble être la dernière préoccupation de nos 2 anglais.
Puis Patterson quitte le groupe pour s'adonner à son projet solo acoustique Ion. Privé du célèbre musicien, Antimatter était voué à la disparition... C'était mal connaitre Mick Moss, qui décida contre vent et marée de poursuivre l'aventure seul ou presque, et c'est courant 2007 que le 4ème album sorti des studios, affublé d'un artwork pas au goût de tout le monde...
De beaucoup dirent qu'il s'agit ici du meilleur album d'Antimatter. Dès la première écoute, l'auditeur est plongé dans une spirale de mélancolie sincère, et là plusieurs sensations prennent le dessus.
Pureté. Délicatesse. Finesse.
Car Mick écrit avec ses tripes, et, chose fabuleuse de nos jours, il connait ses limites et fait preuve d'une justesse artistique, autant dans le choix des instruments que dans la sobriété délicieuse des compos. Quand on a le talent, la sincérité suffit.
On remarquera (ou pas) la présence de Danny Cavanagh, gratteux d'Anathema, qui pose sur "leaving eden" le piano et la guitare.
Soyez rassurés, amis chevelus, des morceaux comme "another face in the window" ou "the freak show", où la direction heavy est clairement assumée et maitrisée justifie, si besoin en était, la présence de l'objet sur nos étagères.
Soyez rassurés, amis musicos à lunettes, des morceaux comme "the immaculate conception" ou "landlocked", aux compos planantes et efficaces devraient satisfaire vos noreilles en quête d'élèvement spirituel et sensitif.
Soyez rassurées, amies allergiques au metal extreme, des trésors d'émotion comme "conspire" ou "fighting for a lost cause" vous feront côtoyer les sommets du mal être décrit en poésie et en douceur.
Car si en effet il n'est absolument pas question de blastbeats ni de growls effrénés, il y a ici un témoignage aussi poignant que sincère de la tristesse, aussi opaque que les violons sont cristallins sur certain morceaux.
Une véritable uvre sensible de musicien polyvalent, qui se laisse écouter sans fin, encore et encore...
1 - Redemption
2 - Another Face In A Window
3 - Ghosts
4 - The Freak Show
5 - Landlocked
6 - Conspire
7 - Leaving Eden
8 - The Immaculate Misconception
9 - Fighting For A Lost Cause
Lorsque Duncan Patterson quittait Anathema pour se consacrer à un projet plus intimiste, c'est en la personne du multi-instrumentiste Mick Moss qu'il trouve le partenaire idéal, et forme Antimatter. Le succès est immédiat, même si cela semble être la dernière préoccupation de nos 2 anglais.
Puis Patterson quitte le groupe pour s'adonner à son projet solo acoustique Ion. Privé du célèbre musicien, Antimatter était voué à la disparition... C'était mal connaitre Mick Moss, qui décida contre vent et marée de poursuivre l'aventure seul ou presque, et c'est courant 2007 que le 4ème album sorti des studios, affublé d'un artwork pas au goût de tout le monde...
De beaucoup dirent qu'il s'agit ici du meilleur album d'Antimatter. Dès la première écoute, l'auditeur est plongé dans une spirale de mélancolie sincère, et là plusieurs sensations prennent le dessus.
Pureté. Délicatesse. Finesse.
Car Mick écrit avec ses tripes, et, chose fabuleuse de nos jours, il connait ses limites et fait preuve d'une justesse artistique, autant dans le choix des instruments que dans la sobriété délicieuse des compos. Quand on a le talent, la sincérité suffit.
On remarquera (ou pas) la présence de Danny Cavanagh, gratteux d'Anathema, qui pose sur "leaving eden" le piano et la guitare.
Soyez rassurés, amis chevelus, des morceaux comme "another face in the window" ou "the freak show", où la direction heavy est clairement assumée et maitrisée justifie, si besoin en était, la présence de l'objet sur nos étagères.
Soyez rassurés, amis musicos à lunettes, des morceaux comme "the immaculate conception" ou "landlocked", aux compos planantes et efficaces devraient satisfaire vos noreilles en quête d'élèvement spirituel et sensitif.
Soyez rassurées, amies allergiques au metal extreme, des trésors d'émotion comme "conspire" ou "fighting for a lost cause" vous feront côtoyer les sommets du mal être décrit en poésie et en douceur.
Car si en effet il n'est absolument pas question de blastbeats ni de growls effrénés, il y a ici un témoignage aussi poignant que sincère de la tristesse, aussi opaque que les violons sont cristallins sur certain morceaux.
Une véritable uvre sensible de musicien polyvalent, qui se laisse écouter sans fin, encore et encore...
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