Neutral - Serpents in the Dawn

Neutral - Serpents in the Dawn - 6/6 - par S.
Neutral  -  Serpents in the Dawn
Groupe : Neutral
Album : Serpents in the Dawn
Genre :
Année : 0000
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Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 6/6
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Groupe : Neutral
Album : Serpents in the Dawn
Genre : Neofolk
Année : 2008
Label : Eis und Licht
Origine : Russie
Durée : 43 minutes

Tracklist :

1 - Tales of men and trees
2 - The starfall of the nevermore
3 - Serpents in the dawn
4 - The gift of the sea
5 - Next to the stars
6 - The woods of autumn blaze
7 - None to follow
8 - Luna


C’est un peu sortis de nulle part que les russes de Neutral apparurent sur la scène Neofolk, il y a une décennie. Apparemment ayant fait leurs premiers balbutiements dans l’univers musical de l’industriel/hardcore/darkwave –qualificatifs que je ne détaillerais pas par méconnaissance- c’est en 1998 qu’ils prirent un virage pour se consacrer à ce style.
Serpents in the Dawn est leur dernier album en date, et seulement leur deuxième officiel.
Dès les premières secondes, l’oreille porte une attention toute particulière aux mélodies des russes, teintées d’une atmosphère à la fois chaleureuse et neurasthénique, menée par une instrumentation bien ficelée, au caractère bien dépouillé : une guitare simple et émotionnelle, un violon en arrière-plan pour le coté romantique, soutenus par la voix de Ash, d’une beauté sans nom, dans les tonalités graves et imprégnées de pessimisme ; quelques autres éléments apportent leur pierre à l’édifice, comme le piano ou la flûte, tous étant dosés avec une maitrise parfaite, aucun ne fait de l’ombre à l’autre, une sobriété envoûtante. Si certains pensaient ne jamais ressentir une satisfaction auditive telle à l’idée d’écouter une musique si profondément nostalgique, Neutral leur apporte la preuve du contraire, et de fort belle manière. Leurs compositions ont beau être quasi dépourvues de plans rythmiques, cet omniprésent calme n’est pas pour autant ennuyeux, en effet, l’amalgame de sonorités confère à l’œuvre des russes une ambiance hypnotisante et reposante.

Cet opus renferme en son sein de véritables bijoux musicaux, malgré un choix cornélien, je citerais The Starfall of Nevermore, pour son intime mélancolie dans les vocaux, l’éponyme Serpents in the Dawn pour son caractère apocalyptique, et enfin Next to the Stars pour son simulacre d’espérance.
Un album dont le nectar s’apprécie en période de solitude, d’égarement spirituel. Inutile de vous dire que ce joyau m’a conquis au plus haut point, vous l’aurez compris par vous-mêmes…

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