Arathorn - Treue & Verrat - 4.5/6 - par S.
Tracklist :
1 - Am Tage der letzten Schlacht
2 - Siegfried von Xanten
3 - Hagens Verrat
4 - Siegfrieds Tod
5 - Ragnarök
On croyait le groupe enterré depuis le brillant « Niemals Kroenender Als Was Einst War », sorti il y a déjà onze ans ; il aura fallu attendre toutes ces années pour que le combo allemand apporte une seconde pierre à son édifice. La très limitée démo de 2004 en était-elle annonciatrice ? Quoiquil en soit, on connaissait Arathorn pour son Black Metal mélodique/symphonique, une version plus crue et underground dun vieux Dimmu Borgir ou dun Summoning. La nouvelle cuvée présente un tout autre visage du groupe ! Initialement composé de quatre membres, on ne retrouve désormais plus quun individu, seul maitre à bord du navire, en la personne de Sköll. Réorganisation du line-up -pour ne pas dire épuration- et surtout virage musical majeur. Les aficionados de la première heure seront sans doute surpris par le Folk/Black Metal développé par lallemand. Exit cette ambiance si particulière dauparavant, Arathorn fait place ici à une atmosphère plutôt sereine et rustique. La prépondérance de voix claire en est le principal vecteur, solennelle et chaleureuse, elle assure ce climat de voyage, tout comme le clavier, rescapé, qui distille ses accords placides. En revanche, les instants typés « Black Metal », rapides, sont quelque peu plus hésitants, la faute à une boite à rythme peu en phase avec lensemble de linstrumentation, elle demeure bien trop synthétique, nouant ici mon principal regret.
Si nombreux sont ceux à juger négativement cet album, je lai pour ma part beaucoup apprécié, pour son élan dévasion, sa fraîcheur et sa plénitude en général. Très différent de la première production, mais tout aussi bon. A vous de juger
1 - Am Tage der letzten Schlacht
2 - Siegfried von Xanten
3 - Hagens Verrat
4 - Siegfrieds Tod
5 - Ragnarök
On croyait le groupe enterré depuis le brillant « Niemals Kroenender Als Was Einst War », sorti il y a déjà onze ans ; il aura fallu attendre toutes ces années pour que le combo allemand apporte une seconde pierre à son édifice. La très limitée démo de 2004 en était-elle annonciatrice ? Quoiquil en soit, on connaissait Arathorn pour son Black Metal mélodique/symphonique, une version plus crue et underground dun vieux Dimmu Borgir ou dun Summoning. La nouvelle cuvée présente un tout autre visage du groupe ! Initialement composé de quatre membres, on ne retrouve désormais plus quun individu, seul maitre à bord du navire, en la personne de Sköll. Réorganisation du line-up -pour ne pas dire épuration- et surtout virage musical majeur. Les aficionados de la première heure seront sans doute surpris par le Folk/Black Metal développé par lallemand. Exit cette ambiance si particulière dauparavant, Arathorn fait place ici à une atmosphère plutôt sereine et rustique. La prépondérance de voix claire en est le principal vecteur, solennelle et chaleureuse, elle assure ce climat de voyage, tout comme le clavier, rescapé, qui distille ses accords placides. En revanche, les instants typés « Black Metal », rapides, sont quelque peu plus hésitants, la faute à une boite à rythme peu en phase avec lensemble de linstrumentation, elle demeure bien trop synthétique, nouant ici mon principal regret.
Si nombreux sont ceux à juger négativement cet album, je lai pour ma part beaucoup apprécié, pour son élan dévasion, sa fraîcheur et sa plénitude en général. Très différent de la première production, mais tout aussi bon. A vous de juger
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