Hypothermia - Suicide Fixation - 5/6 - par C.
Groupe : Hypothermia
Album : Suicide Fixation
Genre : Black Metal Dépressif
Année : 2004
Label : Total Holocaust Records
Pays : Suède
Durée : 30:44
Tracklist:
1 - Intro
2 - Sjlävhat
3 - Evig Kyla
4 - Your Misery
5 - Outro
On ne présente plus Hypothermia, ce petit groupe sortit de nulle part et dont la réputation rutile à chaque release. Parue initialement chez THR, « Suicide Fixation » est la seconde pièce d'une discographie très fournie. Concernant le livret, ses pages glauques et caverneuses imagent d'emblée la torpeur maladive que l'on connaît d'Hypothermia, l'habituel avant-bras décharné et gisant dans le lavabo ne faisant d'ailleurs pas exception.
Hypothermia nous assène d'un black métal froid, aigre, lancinant à l'extrême, Kim Karlsson, tête pensante du groupe, se plaisant à appuyer la langueur des riffs au travers de plans structuraux et rythmiques très redondant. Le dépressif et accablant « Sjlävhat », avec ses accords pénétrant et son tempo apathique est un exemple.
Outre l'acoustique sale et brouillonne des pans musicaux, les déchirures vocales de Kim semblent se parfaire à l'atmosphère malade et abjecte que distille chaque piste. Mais derrière cette étiquette dépressive déjà vue et revue, sachez qu'Hypothermia fait preuve de singularité, assoie un concept propre, distille des atmosphères uniques qui vous assènent d'une tristesse vomitive (il suffit d'écouter l'Intro) et appelant à une totale déchéance mentale.
Les compositions se démarquent également de part ces guitares caractéristiques, très austères et monotones, pouvant autant plaire que lasser mais restant vecteurs même de l'essence d'Hypothermia : la froideur de l'esprit dépressif, l'anthropophobie et autre déni de l'optimisme. Pour les amateurs d'Abruptum, à noter qu'une outroduction alternant cris primaux et percussions rituelles vient clore, non sans mysticisme, la démo.
Enfin, malgré moult points forts, « Suicide Fixation » reste tout de même à prendre comme un coup d'essai témoignant des débuts un peu vacillant qu'a connu le combo, certains passages sans saveurs et une voix trop haute placée pouvant parfois susciter l'ennui. Cependant, la musique n'est pas si éloignée des récentes productions et « Suicide fixation » reste une cassette de très bonne facture.
Album : Suicide Fixation
Genre : Black Metal Dépressif
Année : 2004
Label : Total Holocaust Records
Pays : Suède
Durée : 30:44
Tracklist:
1 - Intro
2 - Sjlävhat
3 - Evig Kyla
4 - Your Misery
5 - Outro
On ne présente plus Hypothermia, ce petit groupe sortit de nulle part et dont la réputation rutile à chaque release. Parue initialement chez THR, « Suicide Fixation » est la seconde pièce d'une discographie très fournie. Concernant le livret, ses pages glauques et caverneuses imagent d'emblée la torpeur maladive que l'on connaît d'Hypothermia, l'habituel avant-bras décharné et gisant dans le lavabo ne faisant d'ailleurs pas exception.
Hypothermia nous assène d'un black métal froid, aigre, lancinant à l'extrême, Kim Karlsson, tête pensante du groupe, se plaisant à appuyer la langueur des riffs au travers de plans structuraux et rythmiques très redondant. Le dépressif et accablant « Sjlävhat », avec ses accords pénétrant et son tempo apathique est un exemple.
Outre l'acoustique sale et brouillonne des pans musicaux, les déchirures vocales de Kim semblent se parfaire à l'atmosphère malade et abjecte que distille chaque piste. Mais derrière cette étiquette dépressive déjà vue et revue, sachez qu'Hypothermia fait preuve de singularité, assoie un concept propre, distille des atmosphères uniques qui vous assènent d'une tristesse vomitive (il suffit d'écouter l'Intro) et appelant à une totale déchéance mentale.
Les compositions se démarquent également de part ces guitares caractéristiques, très austères et monotones, pouvant autant plaire que lasser mais restant vecteurs même de l'essence d'Hypothermia : la froideur de l'esprit dépressif, l'anthropophobie et autre déni de l'optimisme. Pour les amateurs d'Abruptum, à noter qu'une outroduction alternant cris primaux et percussions rituelles vient clore, non sans mysticisme, la démo.
Enfin, malgré moult points forts, « Suicide Fixation » reste tout de même à prendre comme un coup d'essai témoignant des débuts un peu vacillant qu'a connu le combo, certains passages sans saveurs et une voix trop haute placée pouvant parfois susciter l'ennui. Cependant, la musique n'est pas si éloignée des récentes productions et « Suicide fixation » reste une cassette de très bonne facture.
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