Striborg - Solitude

Striborg - Solitude - 1.5/6 - par S.
Striborg  -  Solitude
Groupe : Striborg
Album : Solitude
Genre :
Année : 0000
Label :
Pays :
Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 1.5/6
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Groupe : Striborg
Album : Solitude
Genre : Ambiant Black Metal
Année : 2007
Label : Displeased Records
Origine : Australie
Durée : 71 minutes

Tracklist :

1 - Ektoplasmic Dreams
2 - Solitude
3 - Pernicious Paths Of Perception
4 - The Untouched Land
5 - Doppelganger
6 - The Failure Of Human Nature
7 - The Grandeur Of Melancholy
8 - Homosapiens Devoid


Striborg est une entité étrange issue des contrées australiennes, orchestrée par son unique membre Sin Nanna. Mine de rien, la formation répand son fléau depuis une dizaine d?années dans la scène. Cette longévité ne reflète pas pour autant la qualité avérée des multiples réalisations de l?individu. En effet, si on se penche sur la discographie du groupe en question, on remarque très vite l?abondance déraisonnée des productions, surtout vrai depuis 2004 : créativité et inspiration exacerbées ou précipitation dans la composition ? La deuxième solution est vraisemblablement la bonne. Le présent album durant plus d?une heure, une certaine crainte vis-à-vis de la sensation de perte de temps se faire doucement sentir. Tout débute par une introduction ambiante plutôt bien fichue, glauque et intrigante, je lui reconnais volontiers ce certain ?talent? (faisons attention à la puissance et à la signification des mots?).
Mais quand le bonhomme délivre son Black Metal, on s?aperçoit assez vite de la supercherie. Tout d?abord l?auditeur se heurte à l?immondice sonore de la guitare, digne d?un électroencéphalogramme plat, c?est à peine si on arrive à distinguer les riffs dans ce fouillis. Certes cela donne une sensation distante et froide, mais cette impression ne dure qu?un temps ; celle-ci est vite rattrapée par un ennui abyssal d?entendre toujours la même chose, d?autant plus que niveau rythmique, on se rapproche de celui de Velvet Cacoon sur « Geneviève » en moins pire certes (est-ce possible de faire plus mauvais ?), mais l?analogie n?est pas flatteuse bien évidemment?
Deux aspects sauvent les meubles, les parties vocales tout d?abord qui émanent à juste titre d?une espèce d?ermite misanthrope, emplies de froideur, et les pistes ambiantes d?autre part. Pour le reste, le constat est plutôt affligeant. Mais je vais être bon joueur, un titre moins mauvais que les autres s?extirpe du lot : « The grandeur of Melancholy », lorgnant sur les terres d?un Funeral Doom, sa lenteur et ses quelques notes désespérantes de piano donnent au morceau une atmosphère assez sombre et cauchemardesque.
Le bilan est malgré tout on ne peut plus mitigé, le moins bon l?emporte largement sur le reste?

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