Iron Maiden - Somewhere In Time

Iron Maiden - Somewhere In Time - 6/6 - par O.
Iron Maiden - Somewhere In Time
Groupe : Iron Maiden
Album : Somewhere In Time
Genre : NWOBHM
Année : 1986
Label : EMI Records
Pays : Angleterre
Durée : 51:20
Remarques :
Note : 6/6
FacebookTwitterGoogle+Email
Tracklist :

1 - Caught Somewhere In Time
2 - Wasted Years
3 - Sea Of Madness
4 - Heaven Can Wait
5 - The Loneliness Of The Long Distance Runner
6 - Stranger In A Strange Land
7 - Déjà-Vu
8 - Alexander The Great


Mes amis, voilà un album dont on ne se relève pas de si tôt ! Et que je ne regrette pas d'avoir acheté à un pote méprisant pour une dizaine d'euros (le rapport qualité-prix est faramineux !). Mais commencons par le commencement, avec ce "Caught Somewhere In Time", premier des huit titres qui composent ce disque. Long (tous les morceaux le sont de toute manière) mais pas barbant (au contraire !), la mélodie saute de suite aux oreilles. On se rend compte par la même occasion du son bien particulier de ce disque, où la batterie est moins puissante qu'auparavant et le son en général moins net, ce qui rend cet album unique en fin de compte chez Maiden. Sur le refrain, c'est d'ailleurs génial, puisque la voix de Bruce, chantant une mélodie imparable, se démarque un peu plus, de même que les guitares qui jouent les mélodies. Un excellent morceau donc, à classer tout en haut du top Maiden de tous les temps !

Si vous ne devez écouter qu'une chanson de cet album, écoutez celle-là : "Wasted Years" ! L'introduction notamment reste l'une des plus célèbres : un petit solo de guitare accompagné de la seule batterie, puis la basse joue une note, puis l'autre guitare arrive, la basse joue un accompagnement, puis le titre part. Mélodique (vous avez dit répétition?) mais énergique, ce titre est génial, sublime, énorme, enfin tout ce que vous voudrez : écoutez-le !!!!

Viens après cela "Sea Of Madness". Mélodie pas trop joyeuse pour une fois, les couplets, peut-être un peu lourds, ont la bonne idée de céder la place au refrain énorme comme le groupe nous y habitue depuis le début. La partie instrumentale s'en sort tout de même plus que bien, avec variations de basse à la clé et petit break bien senti. Un bon morceau mais comparé aux autres un peu en déça quand même.

"Heaven Can Wait" lui fait parti du haut du panier. Avec sa mélodie excellente au début, puis la montée en puissance avant le départ du titre, on ne voit franchement pas passer les 7:21. Il y a d'ailleurs un superbe passage vers les 3:30, où sur un mid tempo, plusieurs voix reprennent un chant vraiment entraînant, puis derrière la musique va vraiment bien. En live surtout ce passage claque bien mais c'est une autre histoire. Excellent morceau donc, celui que vous devez écouter après "Wasted Years" !

Le titre suivant, "The Loneliness Of The Long Distance Runner", commence lui aussi par une mélodie calme et entêtante, avec toujours ce son caractéristique de cet album. Puis le rythme s'emballe, bien aidé pour cela par les talents de Steve à sa basse. Le refrain est génial. Par contre, on a l'impression que le morceau traîne en longueur, surtout lors des passages instrumentaux, d'ordinaire si sublimes. Cela enlève un peu d'attrait à cette chanson, qui reste néanmoins très bonne.

S'ensuit "Stranger In A Strange Land", qui débute sur une petite intro basse/batterie sur un tempo très calme, qui est celui du morceau d'ailleurs. Un morceau qui, ma foi, ne fait pas parti du haut du panier précedemment cité, mais est plutôt vers le fond, là. Même si on a droit à un solo assez impressionant, ça ne suffit pas, si j'ose dire...

On passe donc vite à "Deja-Vu", qui lui aussi commence sur un rythme posé (pour ne pas dire lent), mais rapidement, le tempo augmente, agrémenté d'une musique bien sentie, ce qui, il faut bien l'avouer©, ne gâche rien. Sans parler du refrain qui est énorme (ça finit peut-être par être lassant mais c'est comme ça), on a l'impression contrairement au morceau précédent, que ce titre est trop court. Et en fait, il s'agit du plus court de l'album dont il est question dans cette auguste chronique, avec ses 4:56 (tout de même). Bref, un moment incontournable, qui entre de plein pied dans la catégorie "morceaux géniaux peu connus".

Au terme de cet album, on trouve "Alexander The Great". Intro avec voix seule sur bruit de vent, puis petite mélodie nostalgique (c'est l'adjectif qui me vient à l'esprit en écoutant), montée en puissance lente mais inéluctable, et puis c'est parti. Je ne parle pas du refrain, puisqu'il est -bien sûr- superbe tout au long des 8:35 de ce titre. Au milieu (ou à peu près par là), on trouve un pasage interessant, auquel succède un moment épique, mélodie à l'appui, moment cela dit très court mais bon. Le passage instrumental dans son ensemble est plus que correct, mais on sent quand même qu'au bout d'un moment, la machine s'essouffle quelque peu. Mais le morceau est bon voire très bon et finalement, il clôt assez bien ce magnifique album qui est l'un de mes préférés.


Commentaires