Tracklist :
1 - Caught Somewhere In Time
2 - Wasted Years
3 - Sea Of Madness
4 - Heaven Can Wait
5 - The Loneliness Of The Long Distance Runner
6 - Stranger In A Strange Land
7 - Déjà-Vu
8 - Alexander The Great
Mes amis, voilà un album dont on ne
se relève pas de si tôt ! Et que je ne regrette pas d'avoir acheté à un
pote méprisant pour une dizaine d'euros (le rapport qualité-prix est
faramineux !). Mais commencons par le commencement, avec ce "Caught Somewhere In Time",
premier des huit titres qui composent ce disque. Long (tous les
morceaux le sont de toute manière) mais pas barbant (au contraire !),
la mélodie saute de suite aux oreilles. On se rend compte par la même
occasion du son bien particulier de ce disque, où la batterie est moins
puissante qu'auparavant et le son en général moins net, ce qui rend cet
album unique en fin de compte chez Maiden. Sur le refrain, c'est
d'ailleurs génial, puisque la voix de Bruce, chantant une mélodie
imparable, se démarque un peu plus, de même que les guitares qui jouent
les mélodies. Un excellent morceau donc, à classer tout en haut du top
Maiden de tous les temps !
Si vous ne devez écouter qu'une chanson de cet album, écoutez celle-là : "Wasted Years"
! L'introduction notamment reste l'une des plus célèbres : un petit
solo de guitare accompagné de la seule batterie, puis la basse joue une
note, puis l'autre guitare arrive, la basse joue un accompagnement,
puis le titre part. Mélodique (vous avez dit répétition?) mais
énergique, ce titre est génial, sublime, énorme, enfin tout ce que vous
voudrez : écoutez-le !!!!
Viens après cela "Sea Of Madness".
Mélodie pas trop joyeuse pour une fois, les couplets, peut-être un peu
lourds, ont la bonne idée de céder la place au refrain énorme comme le
groupe nous y habitue depuis le début. La partie instrumentale s'en
sort tout de même plus que bien, avec variations de basse à la clé et
petit break bien senti. Un bon morceau mais comparé aux autres un peu
en déça quand même.
"Heaven Can Wait"
lui fait parti du haut du panier. Avec sa mélodie excellente au début,
puis la montée en puissance avant le départ du titre, on ne voit
franchement pas passer les 7:21. Il y a d'ailleurs un superbe passage
vers les 3:30, où sur un mid tempo, plusieurs voix reprennent un chant
vraiment entraînant, puis derrière la musique va vraiment bien. En live
surtout ce passage claque bien mais c'est une autre histoire. Excellent
morceau donc, celui que vous devez écouter après "Wasted Years" !
Le titre suivant, "The Loneliness Of The Long Distance Runner",
commence lui aussi par une mélodie calme et entêtante, avec toujours ce
son caractéristique de cet album. Puis le rythme s'emballe, bien aidé
pour cela par les talents de Steve à sa basse. Le refrain est génial.
Par contre, on a l'impression que le morceau traîne en longueur,
surtout lors des passages instrumentaux, d'ordinaire si sublimes. Cela
enlève un peu d'attrait à cette chanson, qui reste néanmoins très bonne.
S'ensuit "Stranger In A Strange Land",
qui débute sur une petite intro basse/batterie sur un tempo très calme,
qui est celui du morceau d'ailleurs. Un morceau qui, ma foi, ne fait
pas parti du haut du panier précedemment cité, mais est plutôt vers le fond,
là. Même si on a droit à un solo assez impressionant, ça ne suffit pas,
si j'ose dire...
On passe donc vite à "Deja-Vu",
qui lui aussi commence sur un rythme posé (pour ne pas dire lent), mais
rapidement, le tempo augmente, agrémenté d'une musique bien sentie, ce
qui, il faut bien l'avouer©, ne gâche rien. Sans parler du refrain qui
est énorme (ça finit peut-être par être lassant mais c'est comme ça),
on a l'impression contrairement au morceau précédent, que ce titre est
trop court. Et en fait, il s'agit du plus court de l'album dont il est
question dans cette auguste chronique, avec ses 4:56 (tout de même).
Bref, un moment incontournable, qui entre de plein pied dans la
catégorie "morceaux géniaux peu connus".
Au terme de cet album, on trouve "Alexander The Great".
Intro avec voix seule sur bruit de vent, puis petite mélodie
nostalgique (c'est l'adjectif qui me vient à l'esprit en écoutant),
montée en puissance lente mais inéluctable, et puis c'est parti. Je ne
parle pas du refrain, puisqu'il est -bien sûr- superbe tout au long des
8:35 de ce titre. Au milieu (ou à peu près par là), on trouve un pasage
interessant, auquel succède un moment épique, mélodie à l'appui, moment
cela dit très court mais bon. Le passage instrumental dans son ensemble
est plus que correct, mais on sent quand même qu'au bout d'un moment,
la machine s'essouffle quelque peu. Mais le morceau est bon voire très
bon et finalement, il clôt assez bien ce magnifique album qui est l'un
de mes préférés.