Iron Maiden - Seventh Son Of A Seventh Son

Iron Maiden - Seventh Son Of A Seventh Son - 6/6 - par O.
Iron Maiden - Seventh Son Of A Seventh Son
Groupe : Iron Maiden
Album : Seventh Son Of A Seventh Son
Genre : NWOBHM
Année : 1988
Label : EMI Records
Pays : Angleterre
Durée : 43:59
Remarques :
Note : 6/6
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Tracklist :

1 - Moonchild
2 - Infinite Dream
3 - Can I Play With Madness
4 - The Evil That Men Do
5 - Seventh Son Of A Seventh Son
6 - The Prophecy
7 - The Clairvoyant
8 - Only The Good Die Young


Après le sensationnel Somewhere In Time, qu'est ce que les anglais nous ont réservé avec cette nouvelle livrée? Et bien c'est "Moonchild" qui entame les hostilités. Début tranquille, puis mélodie étrange répititive en guise d'intro, le morceau part sur un rythme rapide, jusqu'au refrain qui, comme à l'accoutumé, est énorme, notamment Bruce qui chante magnifiquement bien ce titre. Un très bon morceau pour commencer cet album.

Vient ensuite "Infinite Dreams". Là, pareil, le titre commence calmement,où l'on retrouve un peu le son typé de Somewhere In Time. Le passage instrumental est de toute beauté, le rythme conséquent, et le tout s'enchaîne bien. Il semble que les très bons morceaux ne manqueront pas sur cet album.

Le troisième titre n'est autre que le mythique "Can I Play With Madness". Il va de soi que ce morceau est tout simplement génial, refrain imparable, on ne peut s'empêcher de chanter et headbanger comme un fou ! Vraiment LE tube de l'album.

Puis un deuxième morceau dit "mythique" nous arrive alors en la personne du fantastique "The Evil That Men Do". Titre qui fait parti des indéboulonnables dans les concerts de la Vierge de Fer, incontestable et incontesté, la mélodie est géniale, le refrain sublime, Bruce chante divinement bien...A l'instar du titre précedemment cité, on ne peut résister de chanter le refrain et de bouger dans tous les sens ! Excellent.

Le cinquième morceau est le morceau titre à savoir "Seventh Son Of A Seventh Son". Il constitue également le "pavé" de l'album avec ses modestes 9:53, il dispose d'un -vous l'aurez deviné- refrain génial, intenable. Je suis en revanche moins convaincu par le long passage instrumental de 4:19 à 6:52, où on entend trop la basse à mon goût. Par contre, dès que les guitares reviennent au premier plan, et que le rythme repart, c'est vraiment excellent. Les diverses mélodies sont toutes plus belles les unes que les autres, et on ne s'ennuie pas durant le reste du morceau. Seul point noir donc, ce passage "à vide", mais bon morceau, excellement bien structuré, et notamment un final de toute beauté.

"The Prophecy" commence, comme il semble être de rigueur sur ce disque, tranquillement. Le rythme par la suite est plus rapide, cependant moins que sur les autres titres. Cela ne porte pas vraiment préjudice au morceau dans le cas présent, même si, selon moi, il ne reste pas dans les annales. Les solos de Dave et Adrian viennent relever le tout, de même que le passage à la guitare accoustique qui termine le morceau. Un bon titre, mais un peu en dessous des autres.

Arrive maintenant le troisième "mythique" j'ai nommé "The Clairvoyant". C'est encore un des ces titres où on chante la mélodie -imparable il faut bien l'avouer- et plus encore le refrain -tout aussi imparable, ais-je besoin de le préciser- frénétiquement. Qui plus est, on ressent une ambiance spéciale sur ce morceau, celle que l'on retrouve sur "Can I Play With Madness", assez "magistrale" si je peux employer l'adjectif. Rien à redire.

Pour fermer la marche, nous avons droit à "Only The Young Die Young", qui lui ne commence pas doucement, mais part tout de suite comme il faut. Alors, s'il souffre de la grandeur du titre précédent, il n'en est pas moins bien. Bien au contraire, le refrain (toujours lui) est à la hauteur de nos esperances. Le morceau achève le disque sur les mêmes paroles et mélodie qu'au début de "Moonchild" :

"Seven deadly sins
Seven ways to win
Seven holy paths to hell

Seven downward slopes
Seven bloodied hopes
Seven are your burning fires
Seven your desires..."

Pour conclure, cet album est génial. Une vraie continuité, tout en étant différent, avec Somewhere In Time , peut être un petit peu meilleur, mais vraiment très abouti. A écouter absolument !


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