Dissection - Reinkaos - 5/6 - par Liwjatan
01 - Nexion 218
02 - Beyond The Horizon
03 - Starless Aeon
04 - Black Dragon
05 - Dark Mother Divine
06 - Xeper-I-set
07 - Chaosophia
08 - God Of Forbidden Light
09 - Reinkaos
10 - Internal Fire
11 - Maha Kali
Dix ans après lexcellent «Storm Of The Lights Bane» Dissection remet le couvert, alors que lon croyait le groupe définitivement enterré. Jon Nödtveidt sorti de prison sest rapidement entouré de nouveaux musiciens, et a remis le bateau à leau dans la foulée. Le long séjour en établissement pénitentiaire du leader du combo suédois a eu une incidence directe sur la musique de Dissection et pas des moindre...
Du côté des musiciens, on retrouve donc un nouveau line up, après une courte période de turbulence qui a vu défilé du personnel. Le combo sest stabilisé et le noyau dur du groupe est constitué par un trio. Ainsi on retrouve Jon Nödtveidt au chant et à la guitare, Set Teitan à la guitare ex-Aborym (bassiste de session pour Watain), enfin derrière les fûts se trouve Tomas Asklund batteur du groupe suédois Dawn, le poste de bassiste restant vacant.
En ce qui concerne la production, de lopus, réalisée par Nightmare Industries (Emil Nödtveidt) du groupe Deathstars, on aurait pu se demander ce que le combo allait nous pondre puisque cet album a été entièrement autofinancé de A à Z. Les premières écoutes sont presque choquantes tant le son est Heavy et polis, à mille lieux des enregistrements précédents. Tous les instruments sont parfaitement audibles et de ce côté il ny pas grand-chose à dire. Le son est clair et puissant. En revanche on ne retrouve plus les ambiances des albums précédents sur « Reinkaos », plus axé sur le travail des compositions que sur les atmosphères.
Le gros changement vient évidemment des compositions, si le Black/Death mélodique était jusqu'à présent la marque de fabrique de la horde suédoise, il en va tout autrement avec ce nouvel album, qui se rapproche beaucoup plus dun Heavy/Black mélodique dexcellente facture. Les structures musicales ont été simplifiées et dépouillées, les blast beats ont totalement disparus (on notera juste que Tomas Asklund na pas un jeu de batterie aussi varié que celui de Ole Öhman, il ne possède pas non plus son feeling, surtout à la double grosse caisse), les rythmiques sont moins denses et le côté atmosphérique est atténué, en revanche ce que lon reconnaît dentrée cest ce sens du riffs propre à Dissection et cest dailleurs cette touche particulière qui donne en grande partie de lintérêt à cet opus. Le chant est un des autres points forts de lalbum, ce dernier est toujours bien placé et compréhensible.
« Reinkaos » est album varié, constitué aussi bien de titres rapides que de pistes plus lentes. Après quelques écoutes on note que les chansons mid tempo tirent leur épingle du jeu. Des pistes comme «Dark Mother Divine», «God Of Forbbiden Light» et «Maha Kali» (cette dernière ne valait pas grand chose sur le EP du même nom) dégagent une puissance remarquable et sont emplis de mélodies accrocheuses et imparables, les titres rapides ne sont pas oubliés, les excellents «Xeper-i-set» et « Internal Fire» sont des plus efficaces.
En conclusion, le Dissection 2006 na plus grand chose à voir avec le Dissection du passé, certains iront crier au scandale et je les comprends .pourtant cet album est loin dêtre mauvais, et reste à part dans la discographie du combo. Dissection tire sa révérence avec ce disque, puisque « Reinkaos » est le dernier album studio du groupe, Jon Nödtveidt ayant annoncé le split du trio juste après la tournée 2006 et sétant donné la mort peu de temps après.
02 - Beyond The Horizon
03 - Starless Aeon
04 - Black Dragon
05 - Dark Mother Divine
06 - Xeper-I-set
07 - Chaosophia
08 - God Of Forbidden Light
09 - Reinkaos
10 - Internal Fire
11 - Maha Kali
Dix ans après lexcellent «Storm Of The Lights Bane» Dissection remet le couvert, alors que lon croyait le groupe définitivement enterré. Jon Nödtveidt sorti de prison sest rapidement entouré de nouveaux musiciens, et a remis le bateau à leau dans la foulée. Le long séjour en établissement pénitentiaire du leader du combo suédois a eu une incidence directe sur la musique de Dissection et pas des moindre...
Du côté des musiciens, on retrouve donc un nouveau line up, après une courte période de turbulence qui a vu défilé du personnel. Le combo sest stabilisé et le noyau dur du groupe est constitué par un trio. Ainsi on retrouve Jon Nödtveidt au chant et à la guitare, Set Teitan à la guitare ex-Aborym (bassiste de session pour Watain), enfin derrière les fûts se trouve Tomas Asklund batteur du groupe suédois Dawn, le poste de bassiste restant vacant.
En ce qui concerne la production, de lopus, réalisée par Nightmare Industries (Emil Nödtveidt) du groupe Deathstars, on aurait pu se demander ce que le combo allait nous pondre puisque cet album a été entièrement autofinancé de A à Z. Les premières écoutes sont presque choquantes tant le son est Heavy et polis, à mille lieux des enregistrements précédents. Tous les instruments sont parfaitement audibles et de ce côté il ny pas grand-chose à dire. Le son est clair et puissant. En revanche on ne retrouve plus les ambiances des albums précédents sur « Reinkaos », plus axé sur le travail des compositions que sur les atmosphères.
Le gros changement vient évidemment des compositions, si le Black/Death mélodique était jusqu'à présent la marque de fabrique de la horde suédoise, il en va tout autrement avec ce nouvel album, qui se rapproche beaucoup plus dun Heavy/Black mélodique dexcellente facture. Les structures musicales ont été simplifiées et dépouillées, les blast beats ont totalement disparus (on notera juste que Tomas Asklund na pas un jeu de batterie aussi varié que celui de Ole Öhman, il ne possède pas non plus son feeling, surtout à la double grosse caisse), les rythmiques sont moins denses et le côté atmosphérique est atténué, en revanche ce que lon reconnaît dentrée cest ce sens du riffs propre à Dissection et cest dailleurs cette touche particulière qui donne en grande partie de lintérêt à cet opus. Le chant est un des autres points forts de lalbum, ce dernier est toujours bien placé et compréhensible.
« Reinkaos » est album varié, constitué aussi bien de titres rapides que de pistes plus lentes. Après quelques écoutes on note que les chansons mid tempo tirent leur épingle du jeu. Des pistes comme «Dark Mother Divine», «God Of Forbbiden Light» et «Maha Kali» (cette dernière ne valait pas grand chose sur le EP du même nom) dégagent une puissance remarquable et sont emplis de mélodies accrocheuses et imparables, les titres rapides ne sont pas oubliés, les excellents «Xeper-i-set» et « Internal Fire» sont des plus efficaces.
En conclusion, le Dissection 2006 na plus grand chose à voir avec le Dissection du passé, certains iront crier au scandale et je les comprends .pourtant cet album est loin dêtre mauvais, et reste à part dans la discographie du combo. Dissection tire sa révérence avec ce disque, puisque « Reinkaos » est le dernier album studio du groupe, Jon Nödtveidt ayant annoncé le split du trio juste après la tournée 2006 et sétant donné la mort peu de temps après.
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