Dyster - Wandering - 2/6 - par S.
Groupe : Dyster
Album : Wandering
Genre : Raw Black Metal
Année : 2007
Label : Hopeless Mankind
Origine : France
Durée : Environ 30 minutes
Remarque : Cassette limitée à 500 ex.
Tracklist :
1 - Bonheur, Unité
2 - Frozen Breath
3 - Beyond the Stars
4 - Wandering
5 - Silent Snowfall
6 - Tod und Kälte
7 - Terre de Sapins noirs
Après un passage du coté du label français Drakkar lors de sa première démo, Dyster émerge une nouvelle fois de l?ombre en sortant cette fois-ci un album sous format tape chez Hopeless Mankind. Autant le dire tout de suite, le one-man-band franc-comtois ne fait pas dans la dentelle, malgré l?usage des thèmes gravitant autour du suicide, il s?agit bel et bien d?un Black Metal franc et impulsif. Cette constatation est rendue notamment par la qualité de la production exécrable, en deçà du premier album de Satanic Warmaster ou même des premières démos de Mütiilation, le feeling en moins?je m?explique : tout d?abord un gros problème de dosage au niveau des instruments, notamment la batterie, dont les cymbales résonnent comme des couvercles de casseroles (véridique) ; elles jouent ainsi les premiers rôles en écrasant toutes les compositions. Ceci en agacera plus d?un, surtout que le rythme est plutôt linéaire tout au long de la démo, et confère une impression d?homogénéité à tous les titres, pourtant pas forcément justifiée. Mais ce n?est pas tout, les riffs sont d?une banalité déconcertante, proche de Seigneur Voland d?ailleurs, à quoi bon réchauffer ce que tant d?autres ont déjà fait ? On regrettera aussi le manque de mise en avant des quelques solos endiablés, à peine discernables dans cette bouillie sonore, ils auraient pu rompre cette redondance. Autre point négatif (décidément?), c?est cette voix passée sous distorsion à la Xaphan (Seigneur Voland) ou Kaiser Wodhanaz (Ad Hominem), qui n?arrange d?ailleurs en rien la performance sonore de l?opus. Ceci dit je n?ai jamais pu supporter ce type de voix, je laisserai donc volontiers le soin à chacun de juger.
Bref cet album est loin de mes espérances, essentiellement à cause cette irritante production, annihilant tout hypothétique feeling. Ceci dit, après maintes écoutes, j?ai cette impression d?avoir affaire à un résumé de la scène underground française, hélas pas forcément de la meilleure manière qu?il soit. C?est pourquoi, malgré les nombreuses critiques développées précédemment, j?émets quelques espoirs pour la suite de Dyster? « Peut mieux faire » dirait-on sur les bancs d?écoles?
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