Eisenwinter - Schattenlieder - 5.5/6 - par O.
Tracklist :
1 - Düster sind die Transylvanischen Schatte
2 - Auf Rabenflügeln
3 - Haggardts Lied
4 - Vampyrnacht
5 - Das Nebelschloss
6 - Mein Thron ist der Finstren Schatten Hass
7 - Wo die Geister des Winters spuken
8 - Dämonengesang
Eisenwinter est une entité genevoise qui aura bientôt quinze ans d'existence derrière elle, et cependant aucun album à proprement parler n'est à mettre à son actif. Qui plus est, ses diverses productions sont assez difficiles à dénicher, et Schattenlieder ne fait pas exception. Il s'agit en fait d'une compilation de deux démos antérieures, chacune occupant une face. L'artwork est très simpliste, avec la liste des morceaux et les explications diverses, ainsi qu'une photo de Zwingherr Greif, unique membre d'Eisenwinter.
C'est une fois qu'on fait jouer la cassette qu'on se rend compte de la particularité de cette musique. Tout d'abord, et impossible de le passer sous silence, la qualité sonore est très médiocre, en particulier sur la première face (les cinq premiers morceaux), on a peine à distinguer les divers instruments utilisés, si ce n'est une prépondérance très marquée du clavier. C'est d'ailleurs par cet instrument qu'on constate le talent du bonhomme. La musique ainsi créee est un mélange de mélodies plutôt joyeuses et enlevées jouées au clavier avec une boîte à rythme hyper-simpliste et très en retrait et un chant black metal également très indistinct. Je ne m'aventurerais pas à parler de guitares, étant donné la qualité du son, mais on peut avoir l'impression qu'il y en a, notamment sur la deuxième partie. Sans préjuger des indéniables qualités de la première démo (un jeu de clavier vraiment très bon, on ne le dira jamais assez), ma préférence va néanmoins aux trois chansons qui constituent la Promo '96 jamais sortie. On a toujours un excellent clavier avec des mélodies répétitives, mais le son est de meilleure qualité, et ça ne gâche rien. Personnellement j'aime beaucoup "Wo die Geister des Winters spuken", mais tout est bon. Si j'ai cependant un reproche à faire à cette cassette, hormis le son parfois à la limite de l'audible, c'est sa trop courte durée: à peine plus d'une demie-heure pour quelque chose qui est une compilation de deux démos, on reste sur notre faim, mais on en redemande.
1 - Düster sind die Transylvanischen Schatte
2 - Auf Rabenflügeln
3 - Haggardts Lied
4 - Vampyrnacht
5 - Das Nebelschloss
6 - Mein Thron ist der Finstren Schatten Hass
7 - Wo die Geister des Winters spuken
8 - Dämonengesang
Eisenwinter est une entité genevoise qui aura bientôt quinze ans d'existence derrière elle, et cependant aucun album à proprement parler n'est à mettre à son actif. Qui plus est, ses diverses productions sont assez difficiles à dénicher, et Schattenlieder ne fait pas exception. Il s'agit en fait d'une compilation de deux démos antérieures, chacune occupant une face. L'artwork est très simpliste, avec la liste des morceaux et les explications diverses, ainsi qu'une photo de Zwingherr Greif, unique membre d'Eisenwinter.
C'est une fois qu'on fait jouer la cassette qu'on se rend compte de la particularité de cette musique. Tout d'abord, et impossible de le passer sous silence, la qualité sonore est très médiocre, en particulier sur la première face (les cinq premiers morceaux), on a peine à distinguer les divers instruments utilisés, si ce n'est une prépondérance très marquée du clavier. C'est d'ailleurs par cet instrument qu'on constate le talent du bonhomme. La musique ainsi créee est un mélange de mélodies plutôt joyeuses et enlevées jouées au clavier avec une boîte à rythme hyper-simpliste et très en retrait et un chant black metal également très indistinct. Je ne m'aventurerais pas à parler de guitares, étant donné la qualité du son, mais on peut avoir l'impression qu'il y en a, notamment sur la deuxième partie. Sans préjuger des indéniables qualités de la première démo (un jeu de clavier vraiment très bon, on ne le dira jamais assez), ma préférence va néanmoins aux trois chansons qui constituent la Promo '96 jamais sortie. On a toujours un excellent clavier avec des mélodies répétitives, mais le son est de meilleure qualité, et ça ne gâche rien. Personnellement j'aime beaucoup "Wo die Geister des Winters spuken", mais tout est bon. Si j'ai cependant un reproche à faire à cette cassette, hormis le son parfois à la limite de l'audible, c'est sa trop courte durée: à peine plus d'une demie-heure pour quelque chose qui est une compilation de deux démos, on reste sur notre faim, mais on en redemande.
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