Sarpanitum - Despoilment of Origin

Sarpanitum - Despoilment of Origin - 4.5/6 - par Stryg
Sarpanitum  -  Despoilment of Origin
Groupe : Sarpanitum
Album : Despoilment of Origin
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Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 4.5/6
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Groupe : Sarpanitum
Album : Despoilment Of Origin
Genre : Death Metal
Année : 2007
Label : Galactic Records
Pays : Angleterre
Durée : 35 minutes


Tracklist :

1 - Seducing The Phallus Throne
2 - Halls Of Decadence
3 - Ascending The Divine
4 - Provocation Of An Eternal Odium
5 - Dusk Over Assyria
6 - Cur Defilement
7 - Dawn Of Enthrallment
8 - Despoilment Of Origin



Premier album digne de ce nom en cinq années d'activité, Sarpanitum nous montre enfin de quoi il est capable après trois demos enfantées dans l'underground. Rien, ou presque, à ajouter en ce qui concerne cette bande d'anglais passionnés de metal putride et de légendes mésopotamiennes, hormis le fait que le logo ait été dessiné par Christophe Szpajdel, également coupable de celui d'Emperor. On peut également noter que le bonhomme derrière les fûts, Sean Broster, ait été batteur live chez Mithras, formation anglaise de death expérimental signée chez Candlelight Records. Et maintenant, passons aux choses sérieuses.

J'imagine déjà que le fait d'avoir lu "légendes mésopotamiennes" plus haut vous aura fait tilter, en pensant bien évidemment à la légende qu'est Morbid Angel, car en effet, conceptuellement comme musicalement, on peut nettement sentir les influences de ce combo culte. Moi-même, je m'attendais à une production bien balèze et puissante, un peu à la mode des derniers Kataklysm, Benighted, Hypocirisy et compagnie, du son puissant, mais propre et net. En réalité, on a plutôt à faire à une production plus crasseuse, étouffée, et pour faire court résolument old school. En ce qui concerne les compositions en elles-mêmes, on est rudement servi, et très bien, avec une osmose assez particulières entre des plans plus old school, très brutaux, un peu à la Immolation, et d'autres, plus réguliers, cette fois-ci techniques, sulfureux, aux consonances très orientales, entre Morbid Angel et Nile, voire modernes, jusqu'aux solis hérités de la scène US.

Qui dit technicité ne signifie pas forcément pénible branlette de manche et univers restreint aux amateurs du genre ; Les ambiances sont communicatives, grâce aux touches orientales, à la diversité technique, et évidemment en y mettant leurs tripes ! Par contre, seul point négatif de la galette, qui fait sérieusement chuter la note, c'est bien la production : ok, c'est crade, ça transpire le malaise, mais les fûts paraissent trop en retrait, ce qui atténue le côté "death metal blasté".

En dehors de cela, c'est du tout bon, l'album devrait convenir aussi bien aux amateurs d'old school qu'à ceux qui préfèrent une recherche technique et originale... A eux de voir...

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