Fanisk - Noontide - 6/6 - par O.
Tracklist :
1 - I
2 - II
3 - III
4 - IV
5 - V
6 - VI
Fanisk est une de mes plus récentes découvertes, mais c'est certainement la plus marquante de cette année en ce qui me concerne. La pochette de ce Noontide, second album de ce duo d'américains, représente un aigle s'envolant en direction d'un soleil noir. Pas de tracklist à l'arrière et pour cause, les chansons n'ont d'autres titres que des chiffres romains. On trouve néanmoins les paroles dans le livret, ainsi que des photos des membres du groupe.
Mais c'est par la musique que Fanisk révèle toute sa puissance. En effet, cette musique ne correspond à rien de ce que j'ai eu la chance d'écouter jusqu'à présent, c'est vraiment unique. Les six morceaux sont longs et travaillés, le plus court étant "I", une "introduction" de huit minutes. Pour essayer de décrire sommairement cette musique, on peut comparer le côté symphonique à Limbonic Art, mais avec un connotation pagan/épique très marquée, le tout associé à des sons plus électroniques. La voix reste quant à elle lointaine, un instrument comme un autre. On retrouve tout au long de cette heure intense des thèmes récurrents, on reconnait ainsi des variations autour du thème principal de "III" dans "V". Les morceaux ne sont pas séparés, tout s'enchaîne à merveille, et c'est pour ça que quand j'écoute Noontide, je pense à une symphonie avec ses divers mouvements, six en l'occurence, avec tous les sentiments et émotions qui vont de pair. La symétrie est parfaite, car la seule coupure que l'on peut deviner à l'écoute se situe entre "III" et "IV", "IV" qui est sans conteste le meilleur titre de cet album : douze minutes intenses et épiques qu'il m'est impossible de décrire avec des mots.
Rarement j'ai été fasciné par un album de la première jusqu'à la dernière seconde : le Killers de Maiden, Der Schlachten Tribut de Die Saat ou encore Blood In Our Wells par Drudkh. Mais Fanisk est tout à fait différent, réellement un phénomène unique, et Noontide est probablement l'album qui m'a le plus impressionné cette année, et même le 7 que je m'apprête à lui discerner me paraît insuffisant pour rendre compte de ce chef d'oeuvre absolu.
7/6
1 - I
2 - II
3 - III
4 - IV
5 - V
6 - VI
Fanisk est une de mes plus récentes découvertes, mais c'est certainement la plus marquante de cette année en ce qui me concerne. La pochette de ce Noontide, second album de ce duo d'américains, représente un aigle s'envolant en direction d'un soleil noir. Pas de tracklist à l'arrière et pour cause, les chansons n'ont d'autres titres que des chiffres romains. On trouve néanmoins les paroles dans le livret, ainsi que des photos des membres du groupe.
Mais c'est par la musique que Fanisk révèle toute sa puissance. En effet, cette musique ne correspond à rien de ce que j'ai eu la chance d'écouter jusqu'à présent, c'est vraiment unique. Les six morceaux sont longs et travaillés, le plus court étant "I", une "introduction" de huit minutes. Pour essayer de décrire sommairement cette musique, on peut comparer le côté symphonique à Limbonic Art, mais avec un connotation pagan/épique très marquée, le tout associé à des sons plus électroniques. La voix reste quant à elle lointaine, un instrument comme un autre. On retrouve tout au long de cette heure intense des thèmes récurrents, on reconnait ainsi des variations autour du thème principal de "III" dans "V". Les morceaux ne sont pas séparés, tout s'enchaîne à merveille, et c'est pour ça que quand j'écoute Noontide, je pense à une symphonie avec ses divers mouvements, six en l'occurence, avec tous les sentiments et émotions qui vont de pair. La symétrie est parfaite, car la seule coupure que l'on peut deviner à l'écoute se situe entre "III" et "IV", "IV" qui est sans conteste le meilleur titre de cet album : douze minutes intenses et épiques qu'il m'est impossible de décrire avec des mots.
Rarement j'ai été fasciné par un album de la première jusqu'à la dernière seconde : le Killers de Maiden, Der Schlachten Tribut de Die Saat ou encore Blood In Our Wells par Drudkh. Mais Fanisk est tout à fait différent, réellement un phénomène unique, et Noontide est probablement l'album qui m'a le plus impressionné cette année, et même le 7 que je m'apprête à lui discerner me paraît insuffisant pour rendre compte de ce chef d'oeuvre absolu.
7/6
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