Iron Maiden - No Prayer For The Dying

Iron Maiden - No Prayer For The Dying - 5.5/6 - par O.
Iron Maiden - No Prayer For The Dying
Groupe : Iron Maiden
Album : No Prayer For The Dying
Genre : NWOBHM
Année : 1990
Label : EMI Records
Pays : Angleterre
Durée : 44:25
Remarques :
Note : 5.5/6
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Tracklist :

1 - Tailgunner
2 - Holy Smoke
3 - No Prayer For The Dying
4 - Public Enema Number One
5 - Fates Warning
6 - The Assassin
7 - Run Silent Run Deep
8 - Hooks In You
9 - Bring Your Daughter... To The Slaughter
10 - Mother Russia


Il ne m'en manquait qu'un seul, le voilà dans ma collection désormais complète des albums de Maiden. Alors ce No Prayer For The Dying méritait-il cette peu valorisante dernière place, ou bien suis-je passé à côté de quelque chose d'énorme ? Au premier abord, la pochette est une des mieux réussies, avec celle de Killers à mon goût, avec Eddie excellement bien dessiné. L'intérieur ne recèle pas de merveilles si ce n'est les paroles des chansons accompagnées de photos du groupe.

D'un point de vue plus sonore, c'est "Tail Gunner" qui ouvre le bal, chanson que j'avais auparavant découvert sur le Live At Donington, où elle m'avait semblé pas mal mais sans plus, je dois avouer que la version studio m'a impressioné. D'habitude, en ce qui concerne les anciens Maiden, ce serait plutôt le contraire, c'est donc à signaler.

Vient ensuite un morceau que j'apprécie, à savoir "Holy Smoke", dans la plus pure tradition heavy (ou NWOBHM, c'est selon...). Il m'a également marqué par le clip associé (car ce fut un single), délicieusement kitch. On était à peine sorti des années 80, et ça se voit. Mais musicalement, c'est irréprochable.

Le morceau-titre, "No Prayer For The Dying", m'était moins connu, mais la mélodie est très sympathique, on pourrait éventuellement lui reprocher un rythme assez spécial, exception faite de la traditionnelle partie instrumentale, mais ça reste du bon.

Tout aussi inconnu pour moi, "Public Enema Number One" commence sur une impression de puissance, et ça ne se dément pas. Le titre est énergique et mélodique, vraiment bien, il gagnerait à être rejoué de temps à autre...

La cinquième chanson de cet album s'intitule "Fates Warning", et, s'il est un peu moins rapide que son prédécesseur, il n'en reste pas moins assez énergique. On pourra juste regretter que la mélodie n'accroche pas l'esprit, c'est probablement ce qui différencie les titres cultes des autres. Attention, ce morceau est très bon, mais pas encore exceptionnel.

"The Assassin" semble se démarquer du lot par un rythme original, presque militaire, de très bon effet, puis le rythme rapide qui semble être la marque de cet album reprend ses droits, pour un morceau qui en serait de fait presque épique.

Le titre suivant, "Run Silent Run Deep", semble être dans la même veine épique, voire même un peu plus encore, avec une mélodie très prenante sur un rythme pas excessivement rapide, pas trop lent non plus, idéal pour une chanson de ce type, somme toute. Ce côté épique se révèle encore plus dans la partie instrumentale, quelque chose qui, il me semble, n'apparaitra plus avant le monstrueux Brave New World, notamment "Blood Brothers" et "Nomad". Excellent.

Après cela vient "Hooks In You". Ce n'est plus aussi épique que les deux titres précédents, on retrouve ici le heavy (ou NWOBHM etc etc...) si caractéristique du groupe. J'aurais bien aimé l'entendre en live celle-là, ça doit pas être mal. A écouter, un des meilleurs titres.

L'avant-dernier morceau est sans doute le plus connu de cet album, à savoir "Bring Your Daughter... To The Slaughter", puisqu'il est régulièrement joué dans les concerts de la Bête, à raison d'ailleurs ! J'en veux pour preuve le passage, célèbre entre tous, vers la troisième minute, où l'on sent la montée en puissance, que ça va exploser. Finalement, ça explose, et c'est bon ! Indispensable !

Le disque se termine sur "Mother Russia" qui, comme son nom l'indique, nous propose une mélodie typiquement slave pour débuter, puis on découvre avec plaisir un morceau très épique, encore plus que "The Assasin" et "Run Silent Run Deep". Morceau très atypique dans la discographie de Maiden, j'oserais même dire unique, avec des choeurs discrets en fond, un peu comme sur l'excellente "Virus". Une très bonne surprise que ce morceau donc.

En guise de conclusion, et ce pour répondre à mon interrogation, je suis effectivement passé à côté de quelque chose d'énorme - je pèse mes mots - durant de longues années. Je place donc ce No Prayer For The Dying en quatrième position de mes albums préférés du groupe, ayant qui plus est beaucoup hésité à lui donner la troisième de Somewhere In Time. En résumé : ça vallait le coup !


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