Burzum - Dauði Baldrs

Burzum - Dauði Baldrs - 5/6 - par C.
Burzum  -  Dauði Baldrs
Groupe : Burzum
Album : Dauði Baldrs
Genre :
Année : 0000
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Pays :
Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 5/6
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Groupe : Burzum
Album : Daudi Baldrs
Genre : Ambiant
Année : 1997
Label : Misanthropy Records
Pays : Norvège
Durée : 39 minutes

Tracklist :

1 - Dauði Baldrs
2 - Hermoðr Á Helferð
3 - Bálferð Baldrs
4 - Í Heimr Heljar
5 - Illa Tiðandi
6 - Móti Ragnarokum


Burzum est une entité qu?on ne présente plus, brillant de son statut de géniteur vis-à-vis du genre black métal et de source d?influence (de plagiat ?) d?Ô combien de groupes actuels. C?est toutefois en 1997 que Varg, restreint par la prison, change d?orientation musicale pour composer ses deux derniers albums, entièrement ambiants, dont « Daudi Baldrs », le premier.
Contrairement à son successeur « Hliðskjálf », l?ambiant distillé ici se veut primaire. En effet, les sonorités utilisées varient tout en demeurant simples, sèches. Une atmosphère païenne et nordique est évoquée, les quelque samples de percussion donnant de l?éclat et davantage de solennité aux mélodies. Celles-ci, du hautbois mesquin croassant sur le titre éponyme au piano malheureux d? « Illa Ti-andi », se font néanmoins poignantes dans leur simplicité, imitant bien sûr les instruments cités avec synthétisme et timidité.
Malgré ces sonorités artificielles, Varg s?avère donc habile pour nous offrir un ressentit intéressant à travers l?apparent minimalisme. Ainsi chaque morceau se voit-il baigné d?une émotion particulière, l?énigmatique hypnotisant du second morceau ou encore le malaise et la fatalité pour la quatrième piste, l?album relatant conceptuellement la mort tragique du dieu nordique Baldr.
Enfin, en dépit de l?aspect répétitif de cet album, Varg parvient à enrichir ses morceaux par des éléments au simplisme toujours aussi déconcertant, conservant ce caractère très épuré, aéré et détaché du son.
Pour tout friand de musique ambiante, « Daudi Baldrs » se doit d?être écouté, au moins pour les sentiments exprimés, restant toutefois faussés et saccadés légèrement par le synthétisme et l?effet bontempi. Soyez tout de même avertis : cet album reste au final bien différent de son successeur.

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