Sadomator - Sadomatic Goat Cult - 4.5/6 - par Stryg
Groupe : Sadomator
Album : Sadomatic Goat Cult
Genre : Black Metal Old School
Année : 2006
Label : Iron Bonehead Records
Pays : Danemark
Durée : 33 minutes
Tracklist :
1 - Sadomator Goat (outro)
2 - Incest And Brutality
3 - Urine Injected In Cunt
4 - Sadomatic Goat Cult
5 - Baphomet's Vomit
6 - A Thousand Toung
7 - Nuclear Paradise
8 - Hitler's Brain
9 - Ripped By The Goat (outro)
10 - Emetic Womb Of Christ
11 - Sexual Metalholocaust
12 - Phosphorous Heavenly Grace
13 - Phallus Goat Hammer
14 - Goat Storm Capristallation
15 - The Morbid Savouring
16 - Into Metal Goatfixion
Au delà des groupes qui concèdent diverses interviews avec un discours résolument intellectualisé, une approche du black metal idéalisé "ça doit être ci, ça ne doit pas être cela", il existe des groupes qui n'en ont strictement rien à branler, qui ne désirent qu'une seule chose : rester old school et laisser leur cervelle posée par terre, quand ce n'est pas au niveau des parties génitales ! Ne pas tenir compte du chemin parcouru depuis le début des années 1990 et rester le cerveau bloqué sur les premières productions de Beherit, voilà quelle est le "way of life" des dannois de Sadomator.
Fondé à Glamsbjerg, au Danemark, tout d'abord sous le nom de Sadogoat en 1998. Après un grand nombre de demos et de splits aussi divers qu'obscurs, le groupe prend un nouveau départ en rebaptisant l'entité Sadomator en 2005, l'occasion de prendre un nouveau départ, et de sortir directement leur premier album chez Iron Bonehead en 2006, l'objet de ma chronique, "Sadomatic Goat Cult"...
Sadomator ne jure que par une seule chose : le metal extrême old school et cru, cela se voit rien qu'à l'artwork qui se rapproche résolument de ce que faisaient Beherit ou Nunslaughter à leurs débuts : les influences du death metal malsain, du thrash fortement imbibé d'alcool bon marché, et ce qui constituera plus tard le black metal tel que nous le connaissons aujourd'hui. Pour ce qui est de situer musicalement Sadomator, il faudrait citer des entités comme Beherit, Incriminated, Kratornas ou encore les toutes premières productions de Mayhem : riffs crus, simplistes mais qui font presque toujours mouche, hérités du death/thrash primitif, production étouffée et raw, batterie "toctocpofdzing" et basse "dzoingdzoing", sans parler de la voix lointaine, gutturale et donnée en écho.
En gros, nous avons un disque classique, mais fort plaisant de la part d'un Beherit-like totalement décomplexé, que ce soit thématiquement (sexe...satan...sexe...satan...sexe...) ou musicalement (l'éternel blackened death/thrash old school bien jouissif et crado), alors c'est bon, mangez-en !
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