Inveracity - Extermination Of Millions - 4.5/6 - par Stryg
Groupe : Inveracity
Album : Extermination Of Millions
Genre : Brutal Death Metal
Année : 2007
Label : Unique Leader Records
Pays : Grèce
Durée : 31 minutes
Tracklist :
1 - Exposing The Semihumans
2 - Visions Of Coming Apocalypse
3 - Extermination Of Millions
4 - Forced Prostitution
5 - Shrouded In Solitary
6 - Vicious Pretension
7 - Behind The Walls Of Derangement
8 - Slavery
9 - Era Of Submission
10 - Raped
11 - Before The Uncreation
Bien que l'on en parle que peu, la scène metal extrême grecque aura toujours eue une activité foisonnante, que l'on parle du death metal, avec Exhumation par exemple, mais surtout black metal avec Legion Of Doom, Nocternity, Nightfall ou encore le grand Rotting Christ. Dans ce cas précis, nous allons plutôt nous intéresser à ce que les grecs savent faire en matière de death metal pas fin et qui tache, et il faut l'avouer, nos athéniens sont de sacrés bouchers!
Ils n'en sont qu'à leur second album studio, et déjà, on sent tout le savoir d'un groupe qui n'a plus de leçons à recevoir de qui que ce soit, sachant avoir leur son propre, sans pour autant nous imposer une copie fade et chiante. Et là, dès les premiers assauts dévastateurs de "Exposing The Semihumans", il faut avouer qu'on en a pour son argent : riffs malsains et vicieux, à la façon du grand Suffocation, vocaux hargneux et incisifs, et batterie façon "B-52 au dessus des lignes japonaises" avec blast dévastateurs et breaks opportuns... Dans la forme déjà, un album qui promet monts et merveilles en matière de violence extrême et primaire, entre technique pure et headbang furieux, ces grecs auront eu le génie de savoir concilier les deux, sans pour autant proposer un bruit de chiottes inaudible ou de la branlette de manche, ce que certains ont du mal à imaginer encore aujourd'hui.
Un grand disque, à la technique irréprochable, mais aussi et surtout au feeling arraché et bourrin, bien lourd, malsain, presque mystique. On est pas encore au stade d'un des plus grands albums de Morbid Angel, mais l'ambiance paraît s'en rapprocher par moments, entre apocalypse, guerre totale et soumission de l'humanité par une puissance mystique.
Violent, malsain, apocalyptique, sans pour autant rentrer dans le cadre de la branlette de manche, ni dans le blast omniprésent, l'album, du haut de ses 31 minutes, nous assure que 2007 sera bien l'année du death metal.
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