Temnojar - Hyperborean Dylogy - 5/6 - par O.
Tracklist :
Part 1 : Echo Of Hyperborea
1 - Storm
2 - Dance Of The Northern Elves
3 - In Embrace Of The Magical Woods
4 - Mansion Of Gods
5 - ...That Was...
6 - The Legend
7 - Echo Of Hyperborea
Part 2 : Kriegersweg
8 - The Borning
9 - Kriegersweg
10 - Sons Of Hyperborea
11 - Eternal Battle
12 - Norvegian Wolf (Bonus)
Temnojar est un one-man band russe qui a aujourd'hui cessé son activité musicale, et c'est fort dommage. Hyperborean Dylogy est un best-of qui compile deux des objets de Temnojar jamais parus, Echo Of Hyperborea et Kriegersweg. L'objet en lui-même est assez bien réussi : en couverture, une peinture d'un rivage montagneux du grand nord, thème que l'on retrouve à l'arrière et également dans le livret, derrière les paroles en anglais et en russe.
Cette omniprésence de lieux de rencontres entre les montagnes enneigées et l'eau bleu profond du nord se ressent parfaitement dans la musique de Temnojar. Amateurs de true raw black metal bien brutal, passez votre chemin. Ici, tout n'est que calme et sérénité. Si Echo Of Hyperborea se veut plus testimonial, aucun chant ne peut en effet y être entendu, il y a une histoire racontée dans Kriegersweg. Et là n'est pas la seule différence entre les deux parties. La première, d'une durée d'un peu plus d'une demie heure, est composée de titres plutôt courts, purement instrumentaux donc, et très beaux. On voyage dans ces contrées glacées sur ces odes épiques, parfois joyeuses, parfois mélancoliques, un voyage dans le passé. La deuxième partie, d'environ trois quarts d'heure, se compose de cinq titres plus longs, dont deux particulièrement étendus, l'un faisant plus de vingt minutes, son dauphin presque quatorze. Loin d'être ennuyeux, ces fresques épiques prennent leur temps pour se développer et passer par des ambiances et des atmosphères très variées. J'aime bien la voix très slave du chanteur (on a même quelques incursions d'un chant black dans "Sons Of Hyperborea"), qui se marie à la perfection à cette musique, ça en devient presque magique. Alors non, tout n'est pas rose chez Temnojar (juste à voir le logo, vous vous doutez bien que non), on peut regretter que les sons utilisés soient très (trop?) similaires, difficile de se rappeler quelle était la mélodie du morceau qui précédait celui que vous écoutez. Mais pendant une heure vingt, vous aurez remonté le temps, et ça, ce n'est pas négligeable, loin de là.
Part 1 : Echo Of Hyperborea
1 - Storm
2 - Dance Of The Northern Elves
3 - In Embrace Of The Magical Woods
4 - Mansion Of Gods
5 - ...That Was...
6 - The Legend
7 - Echo Of Hyperborea
Part 2 : Kriegersweg
8 - The Borning
9 - Kriegersweg
10 - Sons Of Hyperborea
11 - Eternal Battle
12 - Norvegian Wolf (Bonus)
Temnojar est un one-man band russe qui a aujourd'hui cessé son activité musicale, et c'est fort dommage. Hyperborean Dylogy est un best-of qui compile deux des objets de Temnojar jamais parus, Echo Of Hyperborea et Kriegersweg. L'objet en lui-même est assez bien réussi : en couverture, une peinture d'un rivage montagneux du grand nord, thème que l'on retrouve à l'arrière et également dans le livret, derrière les paroles en anglais et en russe.
Cette omniprésence de lieux de rencontres entre les montagnes enneigées et l'eau bleu profond du nord se ressent parfaitement dans la musique de Temnojar. Amateurs de true raw black metal bien brutal, passez votre chemin. Ici, tout n'est que calme et sérénité. Si Echo Of Hyperborea se veut plus testimonial, aucun chant ne peut en effet y être entendu, il y a une histoire racontée dans Kriegersweg. Et là n'est pas la seule différence entre les deux parties. La première, d'une durée d'un peu plus d'une demie heure, est composée de titres plutôt courts, purement instrumentaux donc, et très beaux. On voyage dans ces contrées glacées sur ces odes épiques, parfois joyeuses, parfois mélancoliques, un voyage dans le passé. La deuxième partie, d'environ trois quarts d'heure, se compose de cinq titres plus longs, dont deux particulièrement étendus, l'un faisant plus de vingt minutes, son dauphin presque quatorze. Loin d'être ennuyeux, ces fresques épiques prennent leur temps pour se développer et passer par des ambiances et des atmosphères très variées. J'aime bien la voix très slave du chanteur (on a même quelques incursions d'un chant black dans "Sons Of Hyperborea"), qui se marie à la perfection à cette musique, ça en devient presque magique. Alors non, tout n'est pas rose chez Temnojar (juste à voir le logo, vous vous doutez bien que non), on peut regretter que les sons utilisés soient très (trop?) similaires, difficile de se rappeler quelle était la mélodie du morceau qui précédait celui que vous écoutez. Mais pendant une heure vingt, vous aurez remonté le temps, et ça, ce n'est pas négligeable, loin de là.
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