Paysage d'Hiver - Die Festung - 6/6 - par O.
Tracklist :
1 - Eishalle
2 - Koenig Winter
Schneekoenigin
Eisprinzessin
Prinz Frost
Enfin les démos jusqu'à maintenant introuvables de Paysage d'Hiver sont peu à peu rééditées ! Schattengang avait ouvert le bal, c'est désormais au tour de ce Die Festung que je me suis empressé d'acquérir. Tout de suite, on se rend compte du soin apporté à cet objet : il vient dans une épaisse enveloppe noire fortement scellée ornée non seulement du nom du groupe et de l'album, mais également de très discrets motifs dans les coins, tout cela avec une encre gris-sombre qu'on ne distingue qu'en faisant refléter la lumière dessus. Ce n'est évidemment rien à côté de l'objet en lui-même : un digibook tout en carton épais, très beau, l'illustation de couverture étant magnifique. A l'intérieur, le disque évidemment, et un livret collé à la pochette dans lequel on trouve un texte relatif à "Eishalle"et quatre illustrations représentant le "Koenig Winter", la "Schneekoenigin", la "Eisprinzessin" et le "Prinz Frost". Impressionant...
Et pourtant le voyage ne fait que commencer. Die Festung est exclusivement ambient, et en entrant dans le "Eishalle", on ne peut être qu'émerveillé. Les presque quinze minutes sont sans conteste les plus belles de cette démo, différents claviers dans les mêmes sonorités se répondent au fur et à mesure que l'on avance. L'ensemble est très répétitif, mais ce n'est en aucun cas un point faible. On a vraiment la sensation, avec ces sons aigus, d'entendre une goutte d'eau faire résonner la glace en tombant. Le morceau à écouter impérativement selon moi. Le disque enchaîne avec "Koenig Winter, Schneekoenigin, Eisprinzessin, Prinz Frost" qui, comme son nom l'indique, est subdivisé en quatre parties, qui constituent des plages à part entière sur cette réédition. "Koenig Winter" est un morceau de sept minutes aux ambiances plutôt inquiètantes. En deça du magnifique "Eishalle" (difficile de faire mieux en effet, c'est compréhensible), on se prend néanmoins à fredonner les mélodies tristes et mélancoliques, en voyageant dans le royaume de l'Hiver. "Schneekoenigin", le morceau le plus court (un peu plus de trois minutes), retrouve ce côté un peu "scintillant" de "Eishalle", avec un son assez similaire, toujours aussi répétitif, mais la mélodie est cependant plus développée que dans le premier titre, on rêve, tout simplement. "Eisprinzessin" s'inscrit dans la continuité, avec ces sons aigus et très légers, comme si Wintherr pressait à peine les touches de ses claviers. La musique est vraiment sublime, encore un peu plus variée que "Schneekoenigin". L'image qui me vient à l'esprit est celle de la Princesse des Glaces jouant cette petite symphonie sur des stalactites tellement le son est crystallin, envoûtant... Enfin, "Prinz Frost" clôt Die Festung avec des accords qui se répètent en diminuant, à la manière d'un echo, accompagnés de nappes de claviers plus aigues encore, ce qui donne un effet vraiment "suspendu" à la musique, avec un certain rythme.
Globalement, les morceaux semblent tout à fait déstructurés, comme si Wintherr était pris lui-même par ses compositions, emporté par la beauté de ce qu'il parvient à créer, mais ça n'enlève absolument rien au côté sublime de Die Festung. Cette musique calme et belle, parfois inquiètante, mais jamais ennuyeuse, vous emporte au beau milieu de paysages glacés, de forêts enneigées, de hautes montagnes blanches, en un mot comme en cent, vers un Paysage d'Hiver.
7/6
1 - Eishalle
2 - Koenig Winter
Schneekoenigin
Eisprinzessin
Prinz Frost
Enfin les démos jusqu'à maintenant introuvables de Paysage d'Hiver sont peu à peu rééditées ! Schattengang avait ouvert le bal, c'est désormais au tour de ce Die Festung que je me suis empressé d'acquérir. Tout de suite, on se rend compte du soin apporté à cet objet : il vient dans une épaisse enveloppe noire fortement scellée ornée non seulement du nom du groupe et de l'album, mais également de très discrets motifs dans les coins, tout cela avec une encre gris-sombre qu'on ne distingue qu'en faisant refléter la lumière dessus. Ce n'est évidemment rien à côté de l'objet en lui-même : un digibook tout en carton épais, très beau, l'illustation de couverture étant magnifique. A l'intérieur, le disque évidemment, et un livret collé à la pochette dans lequel on trouve un texte relatif à "Eishalle"et quatre illustrations représentant le "Koenig Winter", la "Schneekoenigin", la "Eisprinzessin" et le "Prinz Frost". Impressionant...
Et pourtant le voyage ne fait que commencer. Die Festung est exclusivement ambient, et en entrant dans le "Eishalle", on ne peut être qu'émerveillé. Les presque quinze minutes sont sans conteste les plus belles de cette démo, différents claviers dans les mêmes sonorités se répondent au fur et à mesure que l'on avance. L'ensemble est très répétitif, mais ce n'est en aucun cas un point faible. On a vraiment la sensation, avec ces sons aigus, d'entendre une goutte d'eau faire résonner la glace en tombant. Le morceau à écouter impérativement selon moi. Le disque enchaîne avec "Koenig Winter, Schneekoenigin, Eisprinzessin, Prinz Frost" qui, comme son nom l'indique, est subdivisé en quatre parties, qui constituent des plages à part entière sur cette réédition. "Koenig Winter" est un morceau de sept minutes aux ambiances plutôt inquiètantes. En deça du magnifique "Eishalle" (difficile de faire mieux en effet, c'est compréhensible), on se prend néanmoins à fredonner les mélodies tristes et mélancoliques, en voyageant dans le royaume de l'Hiver. "Schneekoenigin", le morceau le plus court (un peu plus de trois minutes), retrouve ce côté un peu "scintillant" de "Eishalle", avec un son assez similaire, toujours aussi répétitif, mais la mélodie est cependant plus développée que dans le premier titre, on rêve, tout simplement. "Eisprinzessin" s'inscrit dans la continuité, avec ces sons aigus et très légers, comme si Wintherr pressait à peine les touches de ses claviers. La musique est vraiment sublime, encore un peu plus variée que "Schneekoenigin". L'image qui me vient à l'esprit est celle de la Princesse des Glaces jouant cette petite symphonie sur des stalactites tellement le son est crystallin, envoûtant... Enfin, "Prinz Frost" clôt Die Festung avec des accords qui se répètent en diminuant, à la manière d'un echo, accompagnés de nappes de claviers plus aigues encore, ce qui donne un effet vraiment "suspendu" à la musique, avec un certain rythme.
Globalement, les morceaux semblent tout à fait déstructurés, comme si Wintherr était pris lui-même par ses compositions, emporté par la beauté de ce qu'il parvient à créer, mais ça n'enlève absolument rien au côté sublime de Die Festung. Cette musique calme et belle, parfois inquiètante, mais jamais ennuyeuse, vous emporte au beau milieu de paysages glacés, de forêts enneigées, de hautes montagnes blanches, en un mot comme en cent, vers un Paysage d'Hiver.
7/6
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