I Shalt Become - Wanderings

I Shalt Become - Wanderings - 5/6 - par O.
I Shalt Become - Wanderings
Groupe : I Shalt Become
Album : Wanderings
Genre : Black Metal
Année : 1996
Label : True Darkness Productions
Pays : Etats-Unis
Durée : 61:00
Remarques : Réédition chez Moribund Records
Note : 5/6
FacebookTwitterGoogle+Email
Tracklist :

1 - Intro
2 - Fragments
3 - The Funeral Rain
4 - Winter Lights
5 - Paintings In A Gallery
6 - Labyrinthine
7 - Thorns
8 - Insects
9 - Her Demons
10 - A Once Great Man
11 - Outro
12 - En Ring Til A Herske (Burzum Cover)(Bonus)
13 - The Heavens Drop With Human Gore (Judas Iscariot Cover)(Bonus)
14 - I Filled With Woes The Passing Winds (Judas Iscariot Cover)(Bonus)


I Shalt Become est (était en réalité) un one-man band américain formé par S. Holliman. Ce Wanderings en est l'unique production, mais quelle production ! Commençons par le commencement, la pochette est assez belle, très mélancolique, ou y voit deux silhouettes d'oiseaux volant au dessus d'une sombre forêt. Le livret se réduit à sa plus simple expression, on retrouve ainsi à l'intérieur une autre photo mélancolique, un paysage sombre avec le soleil occulté derrière de nombreux nuages, rendant le tout assez apocalyptique. On a également une photo de S. Holliman.

Tous ces préliminaires graphiques très tristes préparent bien l'auditeur à la musique qu'il s'apprête à écouter. Le son, assez reconnaissable, est un peu saturé, le rythme est lent et l'ambiance générale véritablement malsaine. Difficile de ne pas se sentir mal à l'aise quand on écoute "Fragments", qui assène sa mélodie simple pendant plus de quatre minutes. Les morceaux sont très répétitifs, on a juste quelques variations à la guitare qui s'ajoutent au fur et à mesure que la chanson progresse. Parmis les quatorze titres que contient cet album, on remarquera particulièrement "Winter Lights", qui s'inscrit dans le même schéma décrit plus haut, à savoir une mélodie simple, efficace et qui met vraiment mal à l'aise. Le chant apparaît presque comme accessoire, un instrument qui se fond dans l'ensemble pour le rendre encore meilleur. Ecoutez également "A Once Great Man", court morceau de trois minutes, mais qui vaut véritablement le détour. Sur cette réédition, on dispose de trois reprises, ce qui nous permet au passage de voir les influences qu'a pu avoir I Shalt Become : Burzum et Judas Iscariot, excusez du peu. On sent néanmoins que ça fait rajouté pour l'occasion, le son étant différent, on a une certaine rupture pour ces trois chansons, au demeurant très bien foutues, mais préférez les onze titres qui constituent originellement ce magnifique disque.

Commentaires