Leichenstarre - Starre - 2/6 - par Stryg
Groupe : Leichenstarre
Album : Starre-Leichen
Genre : Sick Black Art
Année : 2006
Label : Autoproduction
Pays : Allemagne
Durée : 19 minutes
Tracklist :
1 - Starre Leichen
2 - Der Götze
3 - Die Erhabenheit Der Schatten
4 - Grau
5 - Bel-Zebub
Lorsque l'on est plutôt friand de productions sales et occultes d'entités comme Emit, Abruptum, Aghast ou, dans un style bien plus conventionnel, Katharsis, Darkthrone ou encore Beherit, la simple lecture du qualificatif "Sick Black Art" donne bien évidemment une certaine impulsion pour écouter un groupe comme Leichenstarre ; Leichenstarre, à l'appellation, aux artworks aussi obscures et étranges que la musique proposée...
Black metal sans l'être, gardant principalement le feeling, aux sonorités très ambiant, drone et industrielles mais surtout noise, Leichenstarre fait subir à l'auditeur un mélange bâtard des genres, pour atteindre un stade très personnel de l'Art Noir, du "Sick Black Art" rappelant Emit ou encore les projets black ambiant des Black Legions ; La démo, du haut de ses maigres 19 minutes, pue intégralement le délire, l'altération mentale atteignant le point de non-retour, fruit certainement de stupéfiants mal coupés en provenance de Bangkok. Preuve indiscutable étant la première piste, "Starre Leichen", sorte de Beherit épileptique passé sous rouleau compresseur à grands renforts de samples noise dégueulasses et inqualifiables.
Par contre, la suite, qui promettait d'être vraiment un monument, s'enfonce parfois dans l'ennui, dans le "déjà fait", et par moments, dans le grand n'importe quoi ; Pour commencer mon réquisitoire, il serait bon de noter que la seconde piste n'est qu'un facile patchwork de samples de boite à rythmes et de passages de Moëvot (!!), une piste facile, vraiment peu prenante où les samples sont collés un peu n'importe comment, de manière vraiment confuse, sans pour autant garder le côté malsain et psychotique. Les trois dernières pistes, quand à elles, enfoncent le clou et assomment pour de bon d'ennui l'auditeur, déçu par un début prometteur laissant place à un réchauffé de seconde zone.
Dommage, le potentiel était là, malheureusement, Leichenstarre à préféré la facilité après une piste d'ouverture qui promettait une hypnose malsaine...
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