Sólstafir - Í Blóði Og Anda

Sólstafir - Í Blóði Og Anda - 1/6 - par O.
Sólstafir  -  Í Blóði Og Anda
Groupe : Sólstafir
Album : Í Blóði Og Anda
Genre : Black Metal/Metalcore
Année : 2002
Label : Ars Metalli
Pays : Islande
Durée : 57:00
Remarques :
Note : 1/6
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Tracklist :

01 - Undir Jökli (Vetrarins Dauðu Sumarblòm)
02 - Í Blóði Og Anda
03 - The Underworld Song
04 - Tormentor
05 - 2000 Ár
06 - Ei Við Munum Iðrast
07 - Bitch In Black
08 - Í Viking
09 - Árstiðir Dauðans


Quand j'ai acheté cet album, la description indiquait "Viking/heathen metal". Sólstafir arrivant tout droit d'Islande, ça parraissait plausible, mais il n'en est en fin de compte rien. Commençons par le visuel : pour parler diplomatiquement, on va dire que l'artwork m'est assez hermétique, et Verner Wellsandt et Sigvaldi Jonsson, les deux personnes qui se sont chargées d'après le livret de l'artwork feraient mieux de changer de métier (ou de hobby, allez savoir). Cela étant, les goûts ne se discutent pas, et il ne s'agit là que de mon opinion. Une autre petite remarque désobligeante, mais celle-là je ne pouvais pas la laisser passer : au milieu du livret, on retrouve le titre Í Blóði Og Anda dans toutes les langues. N'ayant que de vagues connaissances en français et en anglais, le "In Blood And Spirit" ne m'a pas choqué, par contre le "Dans Sang Et Espirit" (je cite textuellement) m'a légèrement fait tiquer. Je me garderais donc bien de prendre ces traductions pour argent comptant dans les autres langues qui nous sont proposées.

Mais comme nous en sommes tous conscients, le plus important reste la musique. Et bien, en un mot comme en cent, je pense que le terme allant le plus à ce disque est "néant", ou encore "platitude". On est bien loin du viking/heathen metal promis. On se retrouve en présence d'on ne sait trop quoi, à la frontière de black metal et du metalcore (si, si...), black metal pour la voix, bien comme il faut elle, metalcore pour le rythme et la construction globale des chansons. Reconnaissons néanmoins un bon titre, "The Underworld Song", très mélodique et prenant, mais c'est bien le seul, et il ne dure que quatre minutes et des poussières. Sur près d'une heure, ça fait pas beaucoup... D'autant plus que les quatre dernières chansons sont des pavés de huit à dix minutes, tous aussi insipides les uns que les autres. Chacun sait que j'adore les longs morceaux, mais quand ils sont construits comme il faut, avec une certaine cohérence. Là, on tombe dans le chaos le plus indescriptible, et ce que l'on aurait pu prendre de loin pour des longues odes épiques et païennes ne sont en fait que des pistes répétitives et sans le moindre intérêt.

Tout comme l'album dans son ensemble d'ailleurs.


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