Groupe : Wigrid
Album : Die Asche Eines Lebens
Genre : Black Metal Depressif
Année : 2005
Label : No Colours Records
Pays : Allemagne
Durée : 49 minutes
Tracklist :
1 -
Erwachen
2 -
Treibend Im Meschenstrom
3 - Tagtraum
4 -
Der Schritt die Tiefe
5 - Die Asche Eines Lebens
On ne trouve pas beaucoup de groupe
comme celui-ci. Wigrid est un one man band de
l?Allemagne tout jeune et qui ne devrait pas tarder
à être bien connu dans le milieu underground.
Pourquoi ? Tout simplement ce groupe est la renaissance
parfaite de Burzum, Wigrid est
pareil tout en gardant une touche personnelle remarquable.
Ulfhednir
n?est qu?à sa deuxième grande
production pour le moment, autant dire qu?elle superbe
dès le début. Je me suis demandé si ce
n?était pas Varg sous un autre
nom ou une autre image car tout est presque identique. De la guitare
mélodique aux riffs mémorables
jusqu?aux cris torturés, Wigrid
sera sûrement le
successeur de Burzum (car je pense que la
probabilité de voir Varg reprendre son
projet est minime). Que dire de l?atmosphère si
particulière de cet album ? Dépression,
lenteur infernale, désespoir, les ingrédients
d?un Filosofem et un Hlidskalf
(pour le synthé présent sur cette production)
remis à jour : ce n?est pas
étonnant de savoir que les thèmes de
l?album abordent la solitude ou la mort. On sent une lourdeur
avec cette musique grâce à la basse
très présente donnant des coups de son forts
à travers les oreilles. Tout est très intense et
pèse sur le c?ur. Les chansons sont longues et
très répétitifs mais jamais, je le
répète, ne sont jamais lassante. On voyage dans
un monde gris ou la couleur et le mouvement n?existent pas.
Aucune chanson n?est
mauvaise : on écoute du début
à la fin avec plaisir ou devrais-je dire avec
mélancolie?Pour moi deux chansons sont
à découvrir. Après une introduction
assez longue qui nous baigne dans le rythme lent de
l?atmosphère très négatif,
on arrive à Treibend
im Menschenstrom, un chef-d??uvre pour
son genre. Les riffs de tristesse absolue jouent non stop à
l?instar d?un Det Som En Gang Var
tandis que la basse nous plonge dans une situation de crise. La musique
hypnotise l?écouteur. Après cinq
minutes on change de riff , toujours aussi bon que le premier, les
guitares jouant des mélodies dépressives avant
une partie sans basse ? la solitude totale. La fin reprend
son rythme initial pour finir de manière remarquable. Du
très très bon. C?est vraiment la
même chose pendant tout l?album : du Burzum
pur et dur. Les deux chansons suivantes sont toutes aussi belles, si
triste qu?on verse une larme. La dernière est
faite au synthé uniquement comme une piste de Hlidskalf.
C?est très doux mais en même temps
négatif. En finissant ainsi sur un ton attristant pareil, Wigrid
m?a convaincu totalement. Ça vous
étonne ?
Eh ben je suis surpris?oui Wigrid
a gagné du respect de ma part. Une ?uvre touchante
qui mérite d?être connu par les amateurs
du grand projet de Varg. Courez l?acheter
tout de suite. Vous passerez une nuit très sombre?