Groupe : Judas Iscariot
Album : Thy Dying Light
Genre : Black Metal
Année : 1996
Label : Moribund Cult
Pays : Etats-Unis
Durée : 62 minutes
Tracklist :
1 - ...But Eternals Beheld His Vast Forest
2 - ...His Eternal Life, Like a Dream, Was Obliterated
3 - ...Helpless It Lay, Like A Worm In His Frozen Tracks
4 - ...Behold, Our Race of Unstoppable Genius
5 - ...From His Woven Darkness Above
6 - ...Writhing Upon the Wind of Mystic Philosophy
7 - ...They Saw His Pale Visage Emerge From The Darkness
8 - ...Thy Dying Light And Desolate Darkness
9 - ...Arise, My Lord of Infernal Wisdom
« Die-hard »
fans des albums incandescents de Darkthrone ou de Burzum, cet album est
pour vous ou plutôt ce groupe ; Judas Iscariot est un groupe américain
de true black metal perpétue la plus grande tradition du début des
années 90? et dont son seul et unique membre, Akhenaten, fait partie
des rares à savoir respecter le « mode de vie » black metal. « Thy
Dying Light » fait partie de la première période du groupe, à savoir
l?utilisation d?un son typique et « cradingue » et d?une verve qui a
tant fait la renommée des groupes scandinaves de l?époque.
Cet
album est donc un savant mélange entre la haine misanthropique d?un
« Transylvanian Hunger » de Darkthrone et la dépression maladive d?un
Burzum vis-à-vis de certains rythmes en mid-tempo et de certains riffs
purement déprimants? La voix d?Akhenaten est vraiment haineuse, ayant
comme particularité qu?elle donne aussi un certain sentiment de
désespoir.
Production purement black metal avons nous dit. Oui, la voix sonne
légèrement cracra, les guitares saturées, une basse mélancolique
faisant bien ressentir sa présence, et une batterie très résonnante. Un
des petits points négatif de ce chef-d??uvre est un certain manque de
technicité dans la batterie malgré une bonne utilisation des cymbales.
Hormis ce petit détail, la production est parfaite pour vous faire
ressentir le maximum d?émotions nihilistes.
Le premier titre de l?album « ...But Eternals Beheld His Vast Forest »
est mon préféré, débutant sur un riff accrocheur et bouleversant
soutenue par une basse qui fait la différence. Dans ce même titre, des
passages plus rythmés, joués dans un tempo ternaire, ne vous font
absolument pas voir passer le temps de cet album de 50 minutes. Les
autres morceaux sont tous aussi excellent que ce premier, comme
« ...Helpless It Lay, Like A Worm In His Frozen Tracks » qui révèle la
sympathie d?Akhenaten pour Burzum, grâce à des parties presque
« doomesques » aux riffs froids et mélancoliques? Ou encore ce solo de
guitare vraiment exceptionnel « ...Thy Dying Light And Desolate
Darkness »
Excellent, Judas Iscariot ou l?Art Suprême du Black Metal.