Judas Iscariot - Thy Dying Light

Judas Iscariot - Thy Dying Light - 6/6 - par Stryg
Judas Iscariot  -  Thy Dying Light
Groupe : Judas Iscariot
Album : Thy Dying Light
Genre :
Année : 0000
Label :
Pays :
Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 6/6
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Groupe : Judas Iscariot
Album : Thy Dying Light
Genre : Black Metal
Année : 1996
Label : Moribund Cult
Pays : Etats-Unis
Durée : 62 minutes


Tracklist :

1 - ...But Eternals Beheld His Vast Forest
2 - ...His Eternal Life, Like a Dream, Was Obliterated
3 - ...Helpless It Lay, Like A Worm In His Frozen Tracks
4 - ...Behold, Our Race of Unstoppable Genius
5 - ...From His Woven Darkness Above
6 - ...Writhing Upon the Wind of Mystic Philosophy
7 - ...They Saw His Pale Visage Emerge From The Darkness
8 - ...Thy Dying Light And Desolate Darkness
9 - ...Arise, My Lord of Infernal Wisdom



« Die-hard » fans des albums incandescents de Darkthrone ou de Burzum, cet album est pour vous ou plutôt ce groupe ; Judas Iscariot est un groupe américain de true black metal perpétue la plus grande tradition du début des années 90? et dont son seul et unique membre, Akhenaten, fait partie des rares à savoir respecter le « mode de vie » black metal. « Thy Dying Light » fait partie de la première période du groupe, à savoir l?utilisation d?un son typique et « cradingue » et d?une verve qui a tant fait la renommée des groupes scandinaves de l?époque.

Cet album est donc un savant mélange entre la haine misanthropique d?un « Transylvanian Hunger » de Darkthrone et la dépression maladive d?un Burzum vis-à-vis de certains rythmes en mid-tempo et de certains riffs purement déprimants? La voix d?Akhenaten est vraiment haineuse, ayant comme particularité qu?elle donne aussi un certain sentiment de désespoir.

Production purement black metal avons nous dit. Oui, la voix sonne légèrement cracra, les guitares saturées, une basse mélancolique faisant bien ressentir sa présence, et une batterie très résonnante. Un des petits points négatif de ce chef-d??uvre est un certain manque de technicité dans la batterie malgré une bonne utilisation des cymbales. Hormis ce petit détail, la production est parfaite pour vous faire ressentir le maximum d?émotions nihilistes.

Le premier titre de l?album « ...But Eternals Beheld His Vast Forest » est mon préféré, débutant sur un riff accrocheur et bouleversant soutenue par une basse qui fait la différence. Dans ce même titre, des passages plus rythmés, joués dans un tempo ternaire, ne vous font absolument pas voir passer le temps de cet album de 50 minutes. Les autres morceaux sont tous aussi excellent que ce premier, comme « ...Helpless It Lay, Like A Worm In His Frozen Tracks » qui révèle la sympathie d?Akhenaten pour Burzum, grâce à des parties presque « doomesques » aux riffs froids et mélancoliques? Ou encore ce solo de guitare vraiment exceptionnel « ...Thy Dying Light And Desolate Darkness »

Excellent, Judas Iscariot ou l?Art Suprême du Black Metal.


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