Groupe : Nehëmah
Album : Light of A Dead Star
Genre : True Black Metal
Année : 1995
Label : Autoprod
Pays : France
Durée : Environ 1 heure
Remarques : Cassette limité à 166 exemplaires.
Tracklist :
1 - Light of a dead star
2 - Across the landscape
3 - Black winds over the walls of Csejthe
4 - Sønner av den fimbulvetr
5 - In october nightshades
6 - I will sleep with the dragon
7 - Cycle ov werewolf
8 - Outro
Voici l?un des objets les plus précieux
de ma discothèque, et celui aussi qui a le plus de valeurs à mes yeux
puisque cette cassette m?a été remise par Corven lui-même.
Light of a Dead Star est donc la
toute première ?uvre de Nehëmah, parue en 1995. Les connaisseurs du
groupe remarquent que les titres présents ici sont ceux qui figurent sur
les albums suivants. (Cycle of Werewolf = Siguilum Sanctum
Lycantropia). La première chose qui interpelle est la qualité de
la production : je pense que « désastreux » serait
l?adjectif approprié, moi qui suis pourtant habitué aux groupes de Raw
Black j?ai eu du mal à rentrer dans cette démo. Mais après plusieurs
écoutes, les titres sont très reconnaissables, et je n?ai qu?une
chose à dire, l?ambiance est plus glaciale que jamais. Je ne sais pas
dans quelle condition a été enregistré cette démo, mais on pourrait
penser dans une cave ou dans une grotte, dans un endroit très sombre, en
tout cas c?est l?image qui m?obsède. Le point fort réside dans les
vocaux de Corven (Sauron à l?époque), véritablement inhumaine,
crasseuse et digne d?un macchabée, oui je peux le dire sans crainte :
c?est la meilleure voix que je connaisse. L?autre point fort, ce sont
les claviers, d?une froideur indescriptible, ils sont assez basiques
mais ils donnent une atmosphère de mort, de peur, de noirceur rarement égalée.
Ca fait froid dans le dos, ce n?est pas qu?une simple image mais la réalité.
Le seul bémol serait la guitare,
qu?on pourrait assimiler à « une chose qui grésille »,
mais ce n?est pas un grand inconvénient à coté de toute l?atmosphère
noire dégagée.
La question qui revient à chaque
fois : Nehëmah = clone de Darkthrone ? c?est ce que disent
les mauvaises langues : Nehëmah intègre du synthé à l?inverse
de Darkthrone, c?est un point non négligeable qui divergent les deux
groupes, on est clair là-dessus.
Pas un titre n?est moins bien que
l?autre, si on omet la qualité de la production, j?irais presque dire
que les morceaux ici sont meilleurs que ceux sur les albums, car
l?ambiance n?est pas tout à fait la même, c?est bien plus
caverneux ici.
Bref un chef d??uvre
incomparable pour les habitués des productions crades, et une merde
infâme pour ceux qui exigent un son parfait.