Ulver - Perdition City

Ulver - Perdition City - 6/6 - par Stryg
Ulver  -  Perdition City
Groupe : Ulver
Album : Perdition City
Genre :
Année : 0000
Label :
Pays :
Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 6/6
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Groupe : Ulver
Album : Perdition City
Genre : Electro Intimiste
Année : 2000
Label : Jester Music
Pays : Norvège
Durée : 57 minutes


Tracklist :

1 - Lost in Moments
2 - Porn Piece or The Scars of Cold Kisses
3 - Hallways of Always
4 - Tomorrow Never Knows
5 - The Future Sound of Music
6 - We are the Dead
7 - Dead City Centres
8 - Catalept
9 - Nowhere/Catastrophe



Ulver est passé maître dans l?Art de la musique industrielle et électronique après avoir été un pilier du black metal norvégien ; En effet, vous devez vous souvenir de la fameuse trilogie que cette formation culte a laissé. Après un excellent « Themes From William Blake?s : The Marriage of Heaven and Hell » d?un electro metal très avant-gardiste, Ulver se lance purement et simplement dans l?electro intimiste le plus épuré qui soit.

Ne soyons pas trop hâtifs en comparant Ulver à Massive Attack car bien qu?ayant des sonorités assez « trip hop », les norvégiens tournent ici leur musique vers un electronica sombre et jazzy, comme en témoigne la meilleure piste de l?album : « Lost In Moments » où un saxophone et la voix (sublime) de Garm prend l?avantage sur les rythmes électroniques. Les mélodies, tantôt simplistes, tantôt très techniques, sont entêtantes à souhait et gravent à jamais dans notre mémoire des souvenirs impérissables et majestueux. Bruits et samples bizarres sortent de nulle part et confèrent à l??uvre une profondeur encore plus abyssale en matière de rêveries et ténèbres impénétrables? Un piano magique, comme sur « Porn Piece or The Scars of Cold Kisses » et la voix si belle et envoûtante de Garm comme sur le très jazzy « Lost In Moments » ou le plus pop « Nowhere/Catastrophe »? Des atmosphères? des ambiances si belles, si réussies, qui rendent notre imagination si fertile en images sombres et mystérieuses, en un laisser-aller doux et transcendant, faisant oublier la musique en elle-même, un chef d??uvre, un véritable petit bijou de la musique moderne?

Parfait ? Presque ! Et pourquoi ? Tout simplement à cause de l?existence de cette sixième piste : « We are the Dead ». Cette piste casse absolument tout avec cette ambiance trop mystique au sens occulte du terme. Entre un morceau modern-jazz et un autre plus synthétique, ce morceau atterrit comme un cheveu sur la soupe et c?est bien dommage. Dernièrement, j?aimerai juste ajouter que la voix de Garm n?est pas assez présente sur l?album, certains titres étant purement instrumentaux.

Malgré une piste qui plombe un peu l?album, cette ?uvre d?une musicalité éclectique est un véritable joyau, qui entraînera votre âme aux fin fond d?une ville en perdition, grise et triste, sous la pluie, vous faisant oublier votre enveloppe charnelle?

Sans aucune hésitation, l?une des plus belles pièces musicale de la Norvège?


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