Paul BOOTH
Né à Boonton dans le New Jersey, Paul Booth est un des tatoueurs les plus talentueux et adulés actuellement. Également connu pour être un artiste touche à tout de génie, il est aussi à l’aise en peinture qu’en sculpture, musique…
Paul débuta sa carrière comme tant d’autres, en s’entrainant seul, puisant toute son inspiration dans la littérature, le cinéma et son esprit torturé, enfin il s’essaya sur son entourage. Très vite, son style particulièrement morbide, violent et impliqué dans des domaines très codifiés comme le satanisme ou le métal, fut remarqué et le succès vint naturellement à lui. Il est aussi connu pour ne tatouer qu’à la lumière de bougies.
De nombreux prix lui ont été décernés, à l’issu de festivals ou conventions de part le monde, il a même reçu le prix du « Roi du Tatouage Rock » du magasine Rolling Stones.
Paul Booth, fort de sa notoriété toujours grandissante, a crée à New York Last Rites Tatoos, une boutique de tatouage avant tout, où il s’associe ponctuellement avec des tatoueurs de passage, mais c’est aussi un espace de rencontre et d’échanges artistiques avec une galerie d’exposition. On retrouve évidement quelques uns de ses travaux, mais aussi d’illustres artistes, dont HR Giger entre bien d’autres. Le tout dans une ambiance sombre et démentielle…
La renommée de la boutique est internationale, et on dit qu’il faut attendre 2 ans pour se faire encrer par le maître, tant la liste d‘attente est longue!
Comme cité plus haut, Paul Booth est impliqué dans la communauté heavy metal (il est lui-même membre d’un groupe death-black), et nombreux sont les musiciens de renom à être passé sous son aiguille: Phil Anselmo (Down, Pantera),Igor Calavera, des membres de Mudwayne, Lamb of God, Slayer, Dimmu Borgir, Slipknot…
Kerry King, célèbre guitariste et fondateur de Slayer et ami proche de Booth, aidé de sa compagne, a financé la production d’un film-documentaire réalisé par notre tatoueur. Ce film, récompensé par un prix, est une immersion dans la vie de tatoueurs mondialement connus mais aussi dans les sombres inspirations du réalisateur. La bande-son est sa création.
Il a également réalisé une sculpture d’une guitare électrique, et plusieurs pochettes de disques, dont une pour Deicide.
Paul Booth, aussi appelé « prince of darkness », poursuit ses travaux dans tous les domaines, se rapprochant de plus en plus du cinéma, et continue évidement de pratiquer son art qu’il a largement contribué à démocratiser, dans son style toujours massif, inspiré et admirablement malsain.
