Lividity - ...'Til Only The Sick Remain

Lividity - ...'Til Only The Sick Remain - 4/6 - par Stryg
Lividity  -  ...'Til Only The Sick Remain
Groupe : Lividity
Album : ...'Til Only The Sick Remain
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Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 4/6
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Groupe : Lividity
Album : ...'Til Only The Sick Remain
Genre : Porno Gore Death/Grind
Année : 2002
Label : Morbid Records
Pays : USA
Durée : 30 minutes


Tracklist :

1 - T.L.C (Tight 'Lil Cunt)
2 - Coated With My Semen
3 - Unrelenting Homicidal Obsession
4 - A Woman's Place Is On My Face
5 - Second Cumming (Pussy Lover Part II)
6 - Snack Size Tits
7 - Anal Autopsy
8 - Fetal Scabs
9 - Conception Through Ingestion



Vous là, qui aimez Rimbaud... Vous là, qui aimez Baudelaire, le Comte de Lautréamont, et toute cette poésie romantique... contemplative... Cassez vous ! Les vrais poètes sont là ! Non, je ne parle pas de ceux qui se donnent un air crânement bohème, enfermés dans leur XVIème arrondissement natal, mais plutôt ceux qui réinventent l'art contemplatif, en tournant un gonzo avec leur soeur obèse dans la boucherie familiale, entre deux carcasses de porc, pas de fioritures mesdames et messieurs... Voilà comment je résumerais l'objet métaphoriquement.

Plus sérieusement, Lividity s'est formé en 1993, dans l'Illinois, avec au commencement seulement Dave Kibler, aidé en tout et pour tout par un 4 pistes et une boite à rythmes, lui permettant ainsi de produire une demo, "Promo '94", qui se révèle déjà être du porno death/grind bien dégueulus. Presque dix ans plus tard, en 2002, le line-up a bien changé, s'est naturellement agrandi avec autour de Dave Kibler (guitare et vocaux), Chris Campbell à la basse, Von Young de Putrefaction à la guitare et aux vocaux tout comme Kibler et enfin Garrett Scanlan à la batterie (CorpseVomit, Evil Incarnate...) Le résultat musical au bout de neuf années ? Il n'a pas changé d'un iota, du porno death/grind bien dégueulus.

Mais alors, ce "...'Til Only The Sick Remain", il vaut quoi concrètement ? L'album distille un death/grind très porté sur le porno et le hardgore, mais très classique. Vocaux gutturaux et aiguës porcins indéchiffrables, guitares littéralement grasses, huileuses et sous-accordées, riffs bêtes et méchants, groovy et old school, et batterie totalement mongole... Alors, Lividity, énième groupe de death/grind chiant ? Non, puisque le groupe a deux cordes à son arc, et de taille ; La première étant une production qui donnent aux cordes un aspect foncièrement lourd et antimusical, afin de poser une ambiance lourde et malsaine. Idem concernant la batterie qui voit son aspect mongoloïde renforcé avec un son très "baguettes violant un tupperware"... Que du bonheur... Et ensuite, parlons de la seconde qualité, étant une ambiance très sympathique, tournant autour des viols, des mutilations, meurtres et de l'avilissement de la femme, une ambiance putride, infecte, profondément machiste mais ma foi fort plaisante.

L'ensemble est très correct, sans pour autant se voir qualifié de chef d'oeuvre, la chose a au moins le mérite de faire excellemment ce qu'il propose : un moment de partage de barbaque pourrie. Délicieux.

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