Mord - Imperium Magnum Infernalis

Mord - Imperium Magnum Infernalis - 3/6 - par C.
Mord  -  Imperium Magnum Infernalis
Groupe : Mord
Album : Imperium Magnum Infernalis
Genre :
Année : 0000
Label :
Pays :
Durée : 0000-00-00
Remarques :
Note : 3/6
FacebookTwitterGoogle+Email


Groupe : Mord
Album : Imperium Magnum Infernalis
Genre : Black Metal Depressif
Année : 2006
Label : Non Compos Mentis Records
Pays : Etats-Unis
Durée : 44 minutes


Tracklist :

1 - Necrobestiality = Goatworship
2 - Occulta Sodomistica
3 - In Nomine Sathanas
4 - Part I - Summon The Beast/Part II - Seeds Of Evil
5 - Rise From Hades


« Imperium Magnum Infernalis », première offrande du Mord états-unien, paraît en 2006 chez Non Compos Mentis Records, label issu de la même contrée. En bon Xasthurophile, je me devais d?examiner cette galette, Malefic tenant la basse et les claviers au sein du projet.
Cette interface sordide et ce logo poisseux semblaient annoncer un nouvel opus de haute dépression mais l?écoute s?est cependant avérée décevante et ennuyeuse. En effet, les titres se décomposent en une marée épaisse de distorsions aigues, découvrant des riffs plus ou moins identiques et inaccrocheurs. La boîte à rythme, bien qu?étouffée par les guitares, développe un tempo lent et se révèle basique et monotone. Celle-ci sature d?ailleurs par instants, témoin du mixage bâclé dont pâtît l?album, nuisant ainsi aux sensations froides et tourmentée que pourrait suggérer la production crasseuse d?un Xasthur.
L?atmosphère se fait certes lancinante et tragique, notamment grâce aux nappes discrètes des claviers et à la basse bien lourde de Malefic, mais reste tout de même plate et se fait de plus en plus pénible et assommante au fil des morceaux. La voix, quant à elle, fantomatique et douloureuse, reste maîtrisée mais accompagne mal le fond musical car trop aléatoire et hasardeuse.
Malgré une exécution sensée et un ensemble plus ou moins dépressif, « Imperium Magnum Infernalis » reste un opus désappointant, brouillon et inachevé qui manque cruellement d?âme. Seul le dernier titre, outro prenante aux claviers hypnotiques et évasifs composée par les soins de Malefic, permet de ne pas regretter totalement l?acquisition de l'album. Un opus loin de toute transcendance, mais qui garde toutefois le mérite de se laisser écouter.

Commentaires