Iron Maiden - Iron Maiden

Iron Maiden - Iron Maiden - 5/6 - par O.
Iron Maiden - Iron Maiden
Groupe : Iron Maiden
Album : Iron Maiden
Genre : NWOBHM
Année : 1980
Label : EMI Records
Pays : Angleterre
Durée : 40:37
Remarques : Réédition remasterisée de 1998 avec bonus informatiques
Note : 5/6
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Tracklist :

1 - Prowler
2 - Sanctuary
3 - Remember Tomorrow
4 - Running Free
5 - Phantom Of The Opera
6 - Transylvania
7 - Strange World
8 - Charlotte The Harlot
9 - Iron Maiden


Iron Maiden est le groupe grâce auquel j'ai découvert le metal, et reste aujourd'hui mon groupe préféré. Ce tout premier album, éponyme, datant de 1980 reste pour de nombreux fans, et pour certains membres du groupe, le meilleur album de la Vierge de Fer. On découvre en couverture la première version d'Eddie, la mascotte, imaginée par le génial Derek Riggs, accompagnée de nombreuses autres illustrations dans le livret, ainsi que les paroles, diverses notes explicatives et des photos du groupe de l'époque.

Même si pour moi ce n'est pas le meilleur, il faut quand même avouer qu'Iron Maiden est purement excellent. En ouvrant le disque par "Prowler", la chanson avec laquelle le groupe s'est fait remarquer dans les clubs de Londres à l'époque, aucun risque d'être déçu. Cet album comporte d'ailleurs nombre de titres cultes, pour la plupart toujours joués dans les concerts d'aujourd'hui: "Sanctuary", "Running Free" et évidemment "Iron Maiden". On peut être un peu dérangé par "Remember Tomorrow", chanson atypique, presqu'une ballade, mais très bonne. On ne peut également pas passer à côté de "Phantom Of The Opera", véritable prouesse technique aux mélodies vraiment superbes. L'instrumental "Transylvania" vaut absolument le détour, de même que le très rock'n'roll "Charlotte The Harlot". En revanche, je suis personnellement déçu par "Strange World" : trop lent et trop long, le titre à oublier sur cet album.

Iron Maiden préfigure le futur resplendissant du groupe phare de la NWOBHM : déjà les solos époustouflants de Dave Murray, la maîtrise incomparable de Steve Harris à la basse et aux compositions, et le chant unique de Paul Di'Anno... Une première oeuvre de toute beauté.

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